Juan Orlando Hernandez, le chef d’un pays étranger invité à participer à la cérémonie festive du Jour de l’Indépendance pour la première fois depuis la création de l’Etat Juif, aurait déclaré aux organisateurs qu’il reconsidérait sa participation. Le ministère des Affaires étrangères a refusé de commenter.
Selon des sources impliquées dans les préparatifs pour les flambeaux pour la cérémonie qui aura lieu la semaine prochaine, le président du Honduras Juan Orlando Hernandez a dit qu’il reconsidère sa participation à un événement qui ouvrira les 70 ans de célébrations de l’État d’Israël. Hernandez, le chef du premier pays étranger qui était censé allumer une torche, aurait envoyé des messages aux organisateurs au cours des dernières 24 heures, selon lesquelles il y aurait un changement.
Hier la chef du parti de gauche Meretz, Tamar Sandberg a lancé un appel à la ministre de la Culture et des Sports, Miri Regev, pour demander l’annulation de la participation du président du Honduras, Juan Orlando Hernández, à la cérémonie solennelle sur le mont Herzl.
Zandberg a donné deux raisons à sa demande extraordinaire. D’abord, a-t-elle dit, l’invitation de Hernández sert de prétexte pour donner le rôle central à la cérémonie au Premier ministre Netanyahu, et deuxièmement, le chef du Honduras ne convient pas au rôle honorifique du symbole de la gloire israélienne.
La décision de Regev d’inviter Hernandez à participer à la cérémonie des torches est « scandaleuse » selon Meretz car ce « président est responsable des violations flagrantes des droits de l’homme dans son pays – uniquement dans le but de créer un prétexte pour la participation de Netanyahou ».
L’appel du député Sandberg a noté que la politique de Honduras a créé «l’un des régimes les plus corrompus dans le monde, que la gendarmerie et l’armée se sont engagées dans les enlèvements, la torture et les exécutions extrajudiciaires d’opposants au régime, et la victoire lors des dernières élections Hernandez est très discutable».
« Les mots À la Gloire de l’État d’Israël prononcés à l’allumage de chaque torche, vont s’estomper face à cet intrus, étant donné les circonstances de son invitation », écrit Zandberg.