Le Brigadier-général Erez Gerstein a été tué aprés l’explosion d’une bombe en bordure de route au Liban. Ceux qui étaient ses subordonnés et qui sont devenus des officiers supérieurs de Tsahal se rappellent de cette grande figure de Tsahal :
« Je me souviens de lui sortant de la tente à 5 heures du matin, avec des sandales et des carottes dans les mains », a rappelé le Général de brigade Tamir.
Il était un Commandant admiré, légendaire. Les yeux de nos soldats l’ont porté et le considéraient comme un modèle. Il portait toujours son arme dans une main pour être « toujours prêt », a-t-il expliqué.
Dix-sept ans après qu’il a été tué par une explosion dans la zone de sécurité dans le sud du Liban, ses soldats parlent de lui comme d’un homme rare, pour son humanité et son humilité et l’héritage qu’il a laissé derrière lui.
Le Général Moshe Tamir, qui a récemment servi en tant que Commandant de la Division de Judée-Samarie, a entendu le nom d’Erez Gerstein pour la première fois après l’opération au Liban. Le Commandant Gerstein a éliminé un grand nombre de terroristes au sein de son unité Golani dans le sud du Liban.
« Nous avons entendu parler de ses exploits de loin, son unité a été considérée comme prodigieuse », dit le Brigadier général sur Hadashot 2. « Ni moi, ni mes collègues ne nous demandions si ces histoires étaient réelles car elles étaient tout simplement naturelles, on pouvait dire ce que nous connaissions à propos d’Erez : débrouillardise, courage, expérience riche et toujours opérationnel. Toutes ces choses qui perdurent même après sa disparition ; il est resté le commandant du bataillon, et il est toujours présent ».
« Il était une légende déjà dans sa vie », a dit le Brigadier général Avi Peled, son subordonné et aujourd’hui le Chef des relations extérieures. Environ un an avant sa mort, nous sommes allés à la poursuite de terroristes, et Erez avait progressé en toute confiance alors que tout le monde se cachait derrière les rochers. Il respirait la confiance devant ses troupes, il n’y avait aucune raison pour qu’il lui arrive quoi que ce soit ».
La nouvelle tragique de sa mort fut pour tous, un choc total et général : « J’ai entendu à la radio que nos troupes avaient été visées au Liban, et on m’a ensuite appelé pour m’informer de la catastrophe et de la mort de Erez. Je me souviens, j’étais debout et il m’a fallu quelques bonnes minutes pour récupérer. C’était difficile, parce que Erez nous avait vraiment nourri de cette image d’immortalité et on ne pouvait pas penser qu’il pouvait lui arriver quelque chose, ni comment continuer sans lui », a dit le Général Peled.
« Si le Commandant Erez était vivant aujourd’hui, il aurait pu être au commandement de l’armée. Ceci est une chose qui ne fait aucun doute, il était dans la couche supérieure des commandants. Jusqu’à aujourd’hui, nous ressentons un sentiment de perte et de gâchis. S’il était ici, aujourd’hui, certaines situations seraient différentes ».