Jérusalem fêtera le mercredi 28 mai 2014 les 47 ans de sa RÉUNIFICATION après que Tsahal ait conquis sa partie orientale pendant la guerre des Six jours en 1967.

RÉJOUISSANCES PRÉVUES

De nombreuses cérémonies sont à l’ordre du jour :

–  En l’honneur des Juifs d’Ethiopie.

– A la mémoire des victimes de la Guerre des six jours.

La Cérémonie officielle de Yom Yerushalayim proprement dite sera accompagnée de la Parade des drapeaux jusqu’au Kotel. Les habitants de Jérusalem chanteront, danseront et feront la fête dans les quartiers de la ville.

RAPPELS HISTORIQUES

L’attaque arabe contre ISRAËL en 1948 s’acheva par l’armistice de 1949 et le partage de Jérusalem entre la partie orientale (dont la Vieille Ville) sous contrôle jordanien et la partie occidentale sous contrôle israélien.

Pendant 19 ans, les Jordaniens occupèrent la Vieille Ville. Ils y interdirent toute présence juive ainsi que l’accès aux lieux saints du Judaïsme. Pillages, destructions de synagogues, profanations de cimetières, tristes EXACTIONS des troupes jordaniennes.

Lorsque Tsahal conquit Jérusalem-Est en 1967, Israël déclara officiellement « Jérusalem réunifiée et CAPITALE ÉTERNELLE et INDIVISIBLE du peuple juif. » O JERUSALEM ! Jérusalem est ancrée dans le vécu juif, dans ses prières, enracinée tout au fond de sa conscience. Le peuple juif s’est promis de ne jamais effacer son souvenir et de porter son deuil tant que l’exil durerait.

« Si je t’oublie Jérusalem, que ma main droite m’oublie ! Que ma langue reste collée à mon palais, si je ne souviens plus de toi, si je ne place pas Jérusalem au dessus de toutes mes joies ». Psaume 137.

Après la renaissance physique de la nation juive avec Yom Haatsmaout, Yom Yeroushalayim marque sa renaissance SPIRITUELLE par l’unité retrouvée, la libération des lieux saints dont le Kotel.

TÉMOIGNAGES

J’ai vécu avec angoisse la guerre de 1967 ; une fois de plus, Israël le dos au mur, se battait pour sa survie et la situation semblait désespérée. Comment s’étonner que beaucoup dont je fus, vécurent l’unification de Jérusalem comme un véritable miracle ? Qui oubliera les soldats israéliens en larmes, priant au Kotel, le rabbin Shlomo Goren sonnant du shofar, un Sefer Thora sur le bras gauche ?

Il faut avoir le coeur bien sec et l’esprit obtus pour imaginer qu’ISRAËL puisse abandonner ou partager une once de terrain de sa capitale. ISRAËL vit actuellement des jours sombres et souffre des coups que ses ennemis lui assènent. La peine et la colère légitimes dues aux attentats et aux agressions ne doivent pas occulter l’espérance de temps meilleurs comme Yom Yérouchalayim le rappelle tous les ans.

Dans Zacharie 8/4, on lit : « Voici ce que dit l’Eternel, le Maître de l’Univers : des vieillards et des femmes âgées s’assiéront encore dans les rues de Jérusalem, chacun le bâton à la main à cause de leur grand âge. Les places de la ville seront remplies de jeunes garçons et filles jouant dehors. » « Ami, ne vois-tu pas tes enfants jouer sur les places de Jérusalem ? »

Par Didier K pour Alyaexpress-News