Yoni Chetboun, représentait les Français au sein du parti  Bayit Hayéhoudi, présidé par Naftali Bennet, mais suite à la création du parti de Eli Yishai qui a décidé de quitter le parti Shass, Yoni Chetboun a décidé de rejoindre ce nouveau parti « Yahad » qui se revendique pour la solidarité entre Juifs sans faire de différence.
Les deux associés ont eu un cursus complètement différent, l’un a fait l’armée et l’autre la yéchiva, l’un est Haredi et l’autre Mizrahi, leur kippot sont différentes, mais cela ne doit pas enlever à l’union du peuple juif, tout en gardant la Thora et la sécurité du pays.
 Yoni Chetboun a été interviewé sur le journal pour les francophones religieux Hamodia, où il a donné les raisons de son départ du parti de Bait Hayéoudi :

-Hamodia : Pouvez-vous expliquer aux lecteurs ce qui vous a poussé à quitter la formation politique qui vous a accueilli il y a deux ans ? 

-Yoni Chetboun : Voici en effet deux ans que je suis rentré sur la scène politique. Deux ans au cours desquels j’ai peu à peu pris conscience que le véritable débat se centrait autour de l’identité juive de notre pays puisque concernant le conflit israélo-palestinien, tout le monde est d’accord pour dire que les choses sont au point mort. Or, en deux ans, nous avons réussi à créer un fossé qui n’avait jamais existé depuis la création de l’État d’Israël entre les sionistes-religieux et les orthodoxes, mais aussi entre les sionistes religieux et la périphérie.
Les lois anti-religieuses qui ont été adoptées ou qui ont été débattues m’ont convaincu que le véritable combat concernait l’esprit de ce pays.
Le Bayit Hayéhoudi a pris une décision stratégique : celle de ne plus être un parti religieux et de constituer de facto, un deuxième Likoud. Pour ma part, je pense qu’il est essentiel de brandir fièrement l’étendard du sionisme-religieux et de ne pas craindre d’agir en fonctions des valeurs juives.