Le nom de Youssef Haddad, ancien soldat de Tsahal et aujourd’hui l’une des figures les plus emblématiques de la hasbara israélienne, résonne bien au-delà des frontières d’Israël. Connu pour sa capacité à défendre l’État hébreu sur les plateaux de télévision, dans les universités et sur les réseaux sociaux, il a récemment été au cœur d’une affaire judiciaire qui semblait, pour ses détracteurs, devoir affaiblir sa crédibilité. Mais voilà que le vent a tourné : le tribunal a infligé une gifle sévère au parquet israélien en refusant d’imposer les restrictions qu’il réclamait contre lui.
Le parquet avait demandé l’imposition de conditions draconiennes : interdiction de quitter le territoire, dépôt d’une caution financière, et d’autres limitations. Une demande que la défense de Haddad, menée par les avocats Ephraïm et Hovav Damari, a qualifiée de « tentative de musellement politique ». Et le juge a tranché sans ambiguïté : aucune restriction n’est justifiée.
« LE TRIBUNAL A JETÉ AUJOURD’HUI À LA POUBELLE LA REQUÊTE DU PARQUET », ONT DÉCLARÉ SES AVOCATS. « NOUS ALLONS DÉSORMAIS VISER LE PROCHAIN OBJECTIF : L’ACQUITTEMENT COMPLET ET LA FIN DE CETTE CHASSE POLITIQUE. »
Une affaire politique plus que judiciaire
Le dossier repose sur une accusation d’« imprudence avec une arme », une disposition marginale du code pénal israélien. Les avocats de Haddad ont ironisé : « Depuis quand le parquet de Tel Aviv déterre cette clause obscure ? Qu’ils nous montrent un seul cas récent où un tel chef d’accusation a été retenu ! »
Le contraste est frappant : alors que des dossiers autrement plus graves dorment des années dans les tiroirs de la justice, l’affaire Haddad a été montée en quelques semaines. Pour ses soutiens, cela illustre une volonté de s’attaquer non pas à l’homme, mais à ce qu’il représente : une voix arabe-israélienne qui défend farouchement Israël et qui dérange.
À travers ses interventions, Haddad est devenu une cible privilégiée de la propagande pro-palestinienne, que ce soit en Europe, aux États-Unis ou dans les forums internationaux. Sa capacité à démonter calmement les mensonges et à rappeler des faits historiques – qu’il s’agisse du rôle du Hamas dans la guerre contre Israël (voir ici) ou de la vérité des Accords d’Abraham – en fait un adversaire redouté.
Un soutien populaire croissant
Sur les réseaux sociaux, les messages de soutien affluent. Des personnalités politiques israéliennes ont publiquement salué la décision du tribunal. Dans les communautés de la diaspora juive, notamment au Canada et en France, Haddad est perçu comme une voix qui combat avec courage une double bataille : celle contre l’antisémitisme et celle contre la délégitimation d’Israël.
Dans ce contexte, voir la justice israélienne rejeter les demandes du parquet renforce l’image d’un homme injustement poursuivi, mais déterminé à aller jusqu’au bout. Un symbole de résilience, à l’image de l’État qu’il défend.
Une bataille de communication
Cette affaire n’est pas seulement juridique : elle relève du champ de la communication. Le parquet pensait discréditer Haddad ; en réalité, il sort renforcé. Les unes des journaux, les débats télévisés, les hashtags sur les réseaux… tout concourt à transformer ce procès en tribune supplémentaire pour ses idées.
En Israël, nombreux sont ceux qui rappellent que ce genre de procédures n’a fait que renforcer par le passé les figures qu’on voulait abattre. Une erreur stratégique ? Probablement. Car désormais, Haddad pourra se présenter non seulement comme porte-voix de la vérité israélienne, mais aussi comme victime d’une persécution politique.
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