Avant le premier tour, Éric Zemmour avait indiqué envisager une réconciliation avec sa rivale d’extrême droite s’il était qualifié au second tour, n’excluant pas des meetings communs.
La candidate du Rassemblement national a exclu ce mardi la possibilité que son concurrent d’extrême droite la rejoigne.
Arrivé quatrième de l’élection présidentielle avec 7,07% des voix au premier tour, Éric Zemmour n’intégrera pas l’équipe de Marine Le Pen si elle était élue à la présidence de la République à l’issue du second tour face à Emmanuel Macron, a déclaré cette dernière ce mardi matin sur France Inter.
« Non, ce n’est pas une possibilité », a-t-elle opposé, interrogée sur ce point précis. « Il n’en a pas le souhait et je n’en ai pas le souhait non plus », a-t-elle assuré, se projetant vers une éventuelle élection à l’Élysée.
L’ancien polémiste a finalement été sèchement éliminé, et a appelé dimanche soir ses électeurs à voter pour la députée du Pas-de-Calais, estimant qu’il « ne (se) tromperai(t) pas d’adversaire », tout en ajoutant:
« Je sais que certains de mes électeurs ne voudront pas voter pour elle, je ne les juge pas. »
Invité de BFMTV-RMC ce mardi, le maire RN de Perpignan Louis Aliot a formellement exclu la tenue d’un meeting commun entre sa candidate et le leader de Reconquête! d’ici le second tour.
« Je pense que ça serait inutile », a-t-il jugé.
« Si on donne l’impression de commencer à négocier comme des marchands de tapis, des postes, des places, des situations, les Français nous en feraient grief et ne seraient pas contents du tout », a-t-il estimé.