Suite au boycott des annonceurs contre Facebook, les actions du réseau social ont ​​plongé de 8,3% hier soir à New York – sa chute brutale de 3 jours en 3 mois, effaçant 56 milliards de dollars de valeur marchande. La fortune du fondateur de l’entreprise a diminué à 82,3 milliards de dollars.

Mark Zuckerberg, a perdu hier 7,2 milliards de dollars du capital, suite à la décision de nombreuses sociétés de suspendre la publication sur les réseaux sociaux.

L’action a été particulièrement touchée par l’annonce du géant de la consommation Unilever, l’un des plus grands annonceurs du monde, pour avoir rejoint la vague de protestations appelant à quitter et à stopper de publier des annonces sur Facebook pendant au moins un mois. Selon l’annonce d’Unilever, il a l’intention de geler la publication de ses annonces payantes d’ici la fin de l’année.

La chute du cours de l’action a effacé 56 milliards de dollars de la valeur marchande de Facebook et, selon le fondateur Zuckerberg, la valeur des actions a chuté à 82,3 milliards de dollars, selon l’indice milliardaire de Bloomberg. Suite à cela, Zuckerberg a perdu une place au classement et est désormais « satisfait » de la quatrième place.

À sa place se trouve en troisième, le français Bernard Arnault, qui dirige l’empire des produits de luxe LVMH (qui détient, entre autres, Louis Vuitton) et son capital est évalué à 88 milliards de dollars. Jeff Bezos (161 milliards de dollars) et Bill Gates (111 milliards de dollars) continuent de dominer respectivement les deux premières places.

Les annonceurs du boycott de Facebook incluent également des sociétés comme Verizon et Hershey, qui protestent contre ce qu’ils disent être l’incapacité de Facebook à surveiller correctement les contenus abusifs et les informations erronées publiées sur la plateforme. De même, World Coca-Cola a également annoncé qu’elle gèlerait la publicité sur toutes les plateformes de médias sociaux pendant 30 jours.

À la lumière de la vague de protestations, Zuckerberg a annoncé que la société commencerait à affiner les pratiques de publication de discours de haine, en ajoutant une section qui ne permettrait pas de contenu qui qualifie les groupes ethniques ou démographiques de dangereux.