Le journaliste senior Tzvi Yehezkeli a été interviewé par Roni Kuban et a déclaré que nous n’aurions pas dû entrer en guerre contre le Hamas après le 7 octobre. Selon lui, l’État d’Israël aurait dû d’abord libérer tous les otages, puis, deux mois plus tard, attaquer le Hamas.

Un entretien avec le journaliste senior Tzvi Yehezkeli sera diffusé ce soir (samedi) dans l’émission *Pguisha* sur Kan 11. Lors de l’interview, le journaliste religieux a surpris en affirmant qu’après le 7 octobre, il n’aurait pas fallu entrer en guerre dans la bande de Gaza contre l’organisation terroriste Hamas.

« Devions-nous leur libérer tous les prisonniers ? »
L’animateur, surpris, lui a demandé : « Vous dites que nous aurions dû leur libérer tous les prisonniers, leur donner ce qu’ils voulaient pour récupérer tous les otages ? »

Yehezkeli a répondu  : « Oui. Au début, avec Sinwar, vous lui auriez dit : ‘Écoute, nous avons compris. Tu as frappé, nous avons baissé la garde, tu as gagné ? Que veux-tu ?’ Que vous aurait-il répondu ? Libérez toutes les prisons. »

Le journaliste religieux a ajouté : « Après deux mois, avec une opération cybernétique très sophistiquée, ils auraient mené un combat à Gaza avec un quart de la force utilisée jusqu’à présent, et c’est tout. »

L’animateur a répondu à Yehezkeli : « Alors pourquoi ne l’avons-nous pas fait ? Parce que nous ne pouvions pas admettre que nous avions perdu ? »

Le journaliste religieux a conclu : « Parce que nos dirigeants ne voient pas le Moyen-Orient, ils ne comprennent pas les conséquences . »

Tzvi Yehezkali : « Il n’y a pas de fin en vue pour la guerre »

Yehezkeli a partagé aussi un message poignant : il n’y a aucun horizon pour la fin de la guerre », en réponse à une question de Kuban sur la durée et la fin possible de la guerre.

Yehezkeli a répondu : « Dans les termes du Moyen-Orient, nous venons juste de commencer. Juste commencé. Avez vous vu des Gazaouis s’effondrer ? Rendre des otages ? Dire ‘Sinwar nous a détruit la vie’ ? Et alors ? Ce sont les mêmes Gazaouis qui se réjouissaient le 7 octobre. »

« Que devrions-nous faire alors ? 
Yehezkali a répondu : « Continuer à avancer. Continuer à avancer. »
Kuban a insisté : « Qu’est-ce que cela signifie ? Un transfert à la fin ? On les fera partir en bateaux et en avions ? »

Yehezkali a clarifié :
« Disons-le ainsi, nous ne les laissons pas partir. Je connais de nombreux Gazaouis qui veulent partir. Ceux qui le veulent peuvent partir. Ceux qui veulent rester, qu’ils restent, pas de problème. Mais nous ne leur avons même pas proposé cela. »

« Alors, que signifie continuer à avancer ? Quelle est la fin ?
Yehezkeli a conclu :
« Continuer à avancer… Il n’y a pas de fin à cette guerre. Il y a des hauts et des bas. »