On sait que le Hamas a initialement exigé en échange de 136 otages israéliens une cessation complète et définitive des hostilités dans la bande de Gaza, le retrait de Tsahal et des garanties internationales de maintien de son pouvoir à Gaza.
Israël a catégoriquement rejeté ces demandes, mais a proposé un cessez-le-feu temporaire d’une durée d’un mois et demi à deux mois. Les médias arabes ont rapporté que lors des négociations à Paris, les médiateurs et Israël se sont mis d’accord sur une première phase de cessez-le-feu de six semaines, au cours de laquelle les femmes, les enfants et les malades/blessés devraient être libérés. Dans le même temps, Israël libérera les prisonniers palestiniens, y compris ceux qui ont du sang israélien sur les mains lié au 7 octobre. La quantité et la qualité de ces prisonniers font encore débat.
Selon des sources arabes, il existe des désaccords entre les dirigeants du Hamas à Gaza et à l’étranger : fatigué de quatre mois de guerre, Yahya Sinwar (qui a changé de nombreux abris dans les tunnels pendant la guerre en raison de l’offensive de Tsahal) est prêt à accepter une trêve temporaire , et les dirigeants du Hamas à l’étranger ne soutiendraient apparemment qu’une cessation complète de la guerre.
D’un autre côté, une personnalité éminente du Hamas au Liban, Osama Hamdan, a déclaré à un journal local que les dirigeants de l’organisation avaient besoin de plus de temps pour développer une position unifiée. « Nous vous ferons part prochainement de notre position. Notre objectif est de mettre fin le plus rapidement possible à l’agression dont souffre notre peuple », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse à Beyrouth. Hamdan a qualifié de « propagande israélienne » toutes les rumeurs selon lesquelles le Hamas aurait reculé de sa position initiale sur un retrait complet des troupes.
Le commentateur militaire de la Douzième chaîne, Nir Dvori, écrit aujourd’hui qu’une longue pause ne profitera qu’à l’armée israélienne : les troupes pourront se reposer, l’équipement sera réparé et les réserves de munitions seront reconstituées. Quelques semaines donneront aux militaires l’occasion d’étudier sereinement la situation sur la base des données du renseignement, de reconstituer la banque de cibles, etc.