Les autorités israéliennes ont exprimé mardi leur dégoût devant la décision du président français Emmanuel Macron, en visite de trois jours dans le pays pour le cinquième Forum mondial de l’Holocauste, de rencontrer le chef de l’ Autorité palestinienne Mahmoud Abbas à Ramallah lors de ce séjour.
« Nous ne pensions pas que ce soit une bonne idée de visiter Ramallah », a déclaré à Israël Hayom un responsable du ministère des Affaires étrangères  . « Nous avons dit à la délégation française que nous n’étions pas contents, mais c’était une décision de Macron ».

 

Macron devait rencontrer le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu mercredi matin, suivi d’une rencontre avec le président Reuven Rivlin. Il devrait rencontrer Abbas à Ramallah en fin d’après-midi.

Netanyahu, quant à lui, rencontrera jeudi le vice-président américain Mike Pence à l’ambassade américaine à Jérusalem. Ce sera un scénario rare pour une telle réunion, puisque Netanyahu effectue la grande majorité des visites d’État au bureau du Premier ministre à Jérusalem, sa résidence officielle sur la rue Balfour dans la capitale ou, à des occasions spéciales, à l’hôtel King David.

Après la réunion à l’ambassade, Pence et Netanyahu devraient visiter le mur du Kottel et la vieille ville.

Le vice-président américain prévoit d’atterrir en Israël jeudi matin. Il rencontrera Rivlin et prononcera également un discours au nom des États-Unis lors de la cérémonie du Forum au mémorial et mémorial de l’Holocauste Yad Vashem.

Concertant la visite de Macron dans la vielle ville, celle ci s’est passée comme au temps de Chirac, avec des cris contre les policiers du Shin Bet qui ont voulu le protéger mais le président français, n’a pas hésité à mettre en pratique cette manipulation politique pour plaire aux dirigeants palestiniens.