« L’ennemi exige de retirer deux tentes et préfère que nous le fassions nous-mêmes, car il ne veut pas s’impliquer dans la guerre, il n’en a pas besoin », a déclaré Muhammad Raad, président de la faction du Hezbollah, s’exprimant devant le parlement libanais. Si vous ne voulez pas la guerre, alors taisez-vous et n’exigez rien. Si vous essayez de forcer la résistance à enlever quelque chose du sol libanais, ni vous ni les autres ne pouvez forcer quoi que ce soit. »
Ces discours ne sont pas passés inaperçus auprès des journalistes israéliens. Les grands médias les ont traduits en hébreu et ont informé le public que « le Hezbollah taquine et provoque Israël ».
Le Hezbollah insiste sur le fait que ses tentes se trouvent sur le territoire libanais, et non dans la zone d’exclusion frontalière et ne vont pas au-delà de la « ligne bleue », comme le prétend Israël. Tsahal souligne qu’ils ne menacent pas la sécurité des villages frontaliers, et préfèrent ne pas faire de bruit à cause d’eux, pour « s’entendre tranquillement » avec l’armée libanaise sur l’élimination des structures provocatrices. L’armée espère que les États-Unis et la France forceront le Liban à se conformer à la demande d’Israël, tandis que les dirigeants politiques menacent « d’agir » s’ils ne se conforment pas.