Des explosions ont eu lieu mardi soir dans un dépôt d’armes de la milice al-Hashad a-Sha’ab, affiliée à l’Iran. L’entrepôt est situé sur une base appelée « Bled » située dans un complexe aéroportuaire du district de Salah a-Din, à environ 200 km au nord de Bagdad. Des témoins ont déclaré qu’un avion non identifié avait attaqué le site et d’autres rapports faisant état de l’explosion de la base. Certains médias locaux rapportent qu’il y avait eu des blessés dans l’explosion, et le ministère irakien de la Défense a ouvert son enquête.

Sky News en arabe rapporte que plus de 50 missiles ont explosé dans la base de l’armée de l’air irakienne « Al-Bachar » et que des éclats d’obus ont été lancés dans toutes les directions. Ces missiles auraient été transférés vers une base iranienne. Aux côtés des forces de la milice chiite A-Sha’bi, soutenu par l’Iran.

Ce mois-ci, un autre UAV non identifié a attaqué une base de milice dans la même province, selon des sources proches de l’armée irakienne et de la milice, et au moins une personne a été tuée et deux autres blessées dans l’attaque de la base près de la ville d’Émirat. Une milice opérant dans le cadre des Forces de mobilisation du peuple (PMF) a déclaré à l’IP qu’une grenade avait touché la résidence de la base où se trouvaient des conseillers iraniens et libanais et que les deux blessés étaient des citoyens iraniens. Personne n’a encore été accusé de voies de fait.

Selon un reportage sur le réseau saoudien, il y aurait eu des missiles balistiques iraniens dans le dépôt d’armes. Il aurait également, parmi les victimes, la présence des gardes de la révolution et du Hezbollah. Le Pentagone a nié toute implication des forces américaines. La compagnie de photo satellite ISI, qui a photographié la scène, a ensuite indiqué que ces photos indiquaient une frappe aérienne qui avait causé des dégâts de plus de 250 mètres de rayon dans la capitale irakienne. Un journal basé à Londres, A-Sharq al-Awsat, cite une source de sécurité qui attribue l’attaque à Israël. Selon l’analyse de ISI, le prétendu attentat à la bombe aurait entraîné des explosions partielles créées probablement à partir de munitions stockées sur le site.