Après l’élimination du Hamas et la capitulation du Hezbollah, Israël redirige ses efforts vers la menace iranienne. Selon des rapports en provenance de la République islamique, Israël pourrait lancer une attaque dans un avenir proche.
Une période critique pour l’Iran
Selon le site Maariv, le Dr. Nabil Al-Atoum, directeur du programme d’études iraniennes au Centre d’études régionales, a déclaré à la chaîne saoudienne Al-Hadath :
« Netanyahou tente de capitaliser sur cet élan pour promouvoir une stratégie agressive contre l’Iran, dans le but de déstabiliser sa base stratégique dans la région. »
Des médias iraniens rapportent qu’une attaque israélienne est anticipée, et un haut responsable des Gardiens de la révolution aurait affirmé que :
« Les 30 prochains jours seront les plus difficiles de l’histoire de la République islamique. »
Les facteurs en jeu
Le Dr. Al-Atoum identifie trois éléments principaux qui, selon lui, conduisent l’Iran à penser qu’Israël se prépare à une offensive :
- L’affaiblissement du Hezbollah
La capitulation récente du Hezbollah réduit sa capacité à agir comme bras armé de l’Iran dans la région. - La chute du régime de Bachar al-Assad en Syrie
Avec la perte d’un allié clé, l’influence stratégique de l’Iran en Syrie est considérablement diminuée. - L’affaiblissement des Houthis au Yémen
Des opérations conjointes israélo-américaines ont sérieusement touché les capacités militaires de ce groupe soutenu par l’Iran.
Une stratégie israélienne renforcée
Israël semble profiter d’un moment où plusieurs fronts liés à l’Iran sont en recul, pour concentrer ses ressources et son attention sur la menace nucléaire et régionale que représente Téhéran.
Les déclarations du Dr. Al-Atoum, combinées à l’activité médiatique iranienne, indiquent une anticipation d’une période critique pour la République islamique. Israël pourrait chercher à exploiter cette fenêtre pour agir de manière décisive contre les infrastructures stratégiques iraniennes.
Source : Srougim, Maariv