Suite à l’attaque de Tsahal ce matin contre un certain nombre de cibles stratégiques Houthis au Yémen, le leader d’Ansar Allah Mohammed Ali al-Houthi a déclaré que « les attaques de l’ennemi israélo-américain contre des cibles civiles sont des crimes de guerre de terrorisme ».

Al-Houthi a ajouté que les « crimes terroristes d’Israël et de l’Amérique » n’empêcheront pas le Yémen de remplir son devoir de soutien à la bande de Gaza.

Quelques heures après l’attaque du Yemen cette nuit contre le centre d’Israel, Tsahal a révélé de nouveaux détails sur une série d’attaques au Yémen visant à paralyser les trois ports yéménites contrôlés par les Houthis. Lors des attaques, planifiées sur plusieurs semaines, tous les ports ont été désactivés.

À 3 h 15, la première vague d’attaques a commencé dans la région côtière du Yémen et la deuxième vague a débuté à 4 h 30 dans la région de Sanaa. 14 chasseurs ont participé à l’attaque, survolant une distance de plus de 1 700 km. Ils ont attaqué en particulier les ports de Ras Issa, Hodeidah et Salif – au total, huit remorqueurs et réservoirs de carburant et de pétrole ont été attaqués à Sanaa, ainsi que la centrale électrique de Haziz au sud de la capitale et de Dahban au nord de celle-ci.

Les médias arabes, citant des sources au Yémen, ont rapporté que les frappes aériennes ont également visé des installations appartenant aux Houthis dans la ville de Hodeidah, le port de Hodeidah et une installation à Ras Issa. Neuf personnes auraient été tuées, dont sept dans le port de Salif.

Le ministère iranien des Affaires étrangères a condamné l’attaque israélienne, la qualifiant de violation flagrante du droit international. Dans un communiqué, le ministère iranien des Affaires étrangères a déclaré : « L’Amérique est complice des crimes du gang au pouvoir à Tel Aviv, et la communauté internationale doit assumer sa responsabilité pour les arrêter. »

Depuis le 7 octobre de l’année dernière, les Houthis ont tiré plus de 200 roquettes et 170 drones sur Israël, dont la plupart ont été interceptés ou n’ont pas réussi à entrer dans le pays.