C’est officiel. Le président américain Donald Trump a annoncé depuis la Maison-Blanche que l’État d’Israël et le Hamas ont tous deux signé la première étape du plan de paix américain pour Gaza. Cet accord historique prévoit la libération prochaine de tous les otages israéliens et le retrait progressif de Tsahal vers une ligne convenue, dans ce que Trump qualifie de « premier pas vers une paix forte, stable et éternelle ».
Un discours triomphal Ă Washington
Depuis le pupitre du Bureau ovale, Donald Trump a prononcé une déclaration qui restera sans doute comme l’un des moments les plus symboliques de son mandat :
« Je suis très fier d’annoncer qu’Israël et le Hamas ont signé la première phase de notre plan de paix. Cela signifie que tous les otages seront libérés très bientôt, et qu’Israël repositionnera ses forces selon la ligne convenue — première étape vers une paix forte, stable et éternelle. »
Le président américain a salué un jour “magnifique pour le monde arabe et musulman, pour Israël, pour tous les pays voisins et pour les États-Unis d’Amérique”, ajoutant :
« Nous remercions les médiateurs du Qatar, d’Égypte et de Turquie, qui ont travaillé avec nous pour rendre possible cet événement historique et sans précédent. Heureux les artisans de paix ! »
Les termes de la première phase
Selon les documents confirmés par Reuters et Sky News Arabia, la première phase du plan Trump comprend :
- La libération immédiate des 20 otages israéliens vivants détenus par le Hamas.
- Une trêve totale des combats, entrée en vigueur dès aujourd’hui à midi (heure du Caire).
- Le retrait graduel de Tsahal de 70 % du territoire de la bande de Gaza, selon une carte convenue avec les médiateurs égyptiens.
- L’ouverture de cinq points de passage humanitaires pour l’aide alimentaire, médicale et énergétique.
- L’engagement des garants internationaux — États-Unis, Égypte, Qatar et Turquie — à superviser l’application des clauses.
Les étapes suivantes, prévues dans les semaines à venir, porteront sur la création d’une autorité civile transitoire à Gaza soutenue par une coalition arabe et encadrée logistiquement par Washington.
Une mise en scène de puissance américaine
La Maison-Blanche a orchestré une mise en scène diplomatique millimétrée. Dans la salle, les drapeaux d’Israël, des États-Unis, du Qatar, de l’Égypte et de la Turquie encadraient le pupitre présidentiel. À la droite de Trump, son secrétaire d’État Marco Rubio et son conseiller spécial Steve Witkoff — figures clés du nouveau plan régional — affichaient un large sourire.
Rubio a parlé d’un « succès historique de la diplomatie de terrain », tandis que Witkoff a évoqué « une victoire de la foi, du courage et de la vérité sur le terrorisme ».
Les images retransmises en direct sur Fox News, CNN et i24NEWS ont été immédiatement reprises dans les capitales arabes.
Réactions immédiates à Jérusalem et à Gaza
À Jérusalem, le cabinet de guerre israélien a confirmé « la pleine coopération avec les garants internationaux » tout en soulignant que « la sécurité d’Israël restera la priorité absolue ».
Un communiqué du bureau de Benyamin Netanyahu félicite Donald Trump pour « son engagement indéfectible envers la sécurité du peuple juif » et souligne que « la libération des otages est le cœur et la condition de toute avancée ».
À Gaza, les chaînes affiliées au Hamas ont évoqué « une trêve sous garanties américaines et arabes ». Des sources locales confirment que les préparatifs logistiques pour le transfert des otages vers Rafah sont déjà en cours, sous supervision du Croissant-Rouge égyptien.
L’émotion en Israël : les familles retiennent leur souffle
Sur la Place des Otages à Tel-Aviv, des milliers d’Israéliens réunis ont éclaté en larmes à l’annonce du discours. Les visages fatigués, les pancartes “Ramenez-les à la maison” levées au ciel, l’instant a été vécu comme le début d’un retour à la vie.
À Sheba-Tel Hashomer, les équipes médicales se tiennent prêtes à accueillir les rapatriés. Le ministère de la Santé a activé une cellule spéciale de coordination pour le suivi médical et psychologique des otages libérés.
Une victoire politique pour Trump, un test pour Israël
L’annonce consacre Donald Trump comme le seul dirigeant occidental à avoir imposé une trêve durable depuis le début du conflit. En positionnant les États-Unis comme arbitre exclusif du dossier gazaoui, il relègue l’Union européenne et les Nations unies au second plan.
Mais pour Israël, l’enjeu reste considérable :
« Ce n’est pas la paix, c’est une trêve sous condition », a confié un responsable israélien à Infos-Israel.News.
« Si le Hamas trahit, la riposte sera immédiate. »
Une journée qui entre dans l’Histoire
Ce 9 octobre 2025 restera gravé dans la mémoire israélienne comme le jour où la diplomatie a repris le dessus sur les armes.
Deux ans après le massacre du 7 octobre, la libération des premiers otages redonne à Israël la dignité d’un peuple qui ne renonce jamais.
Et tandis que Donald Trump savoure son triomphe depuis Washington, les familles israéliennes, elles, attendent une seule image : celle du premier otage franchissant la frontière de Rafah, vivant.
Rédaction francophone Infos Israel News pour l’actualité israélienne
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