Trois mois après la plus grande frappe israélienne de ces dernières années contre des cibles iraniennes en Syrie, les détails sont révélés dans un article exclusif du Maariv ce Weekend.
Exclusif : ce 20 janvier 2019, à 14h00, au beau milieu d’un dimanche enneigé, alors que des milliers de visiteurs passent du temps sur le site d’Hermon, le silence est troublé lorsqu’un missile iranien est lancé sur le territoire israélien et intercepté par le Dome de fer.
C’était le signal de l’ouverture de l’opération «New Card» (Nouvelle carte), d’une durée de onze heures, à la fin de laquelle les forces iraniennes basées en Syrie ont reçu quatre attaques importantes, dont le plus important à l’aéroport international de Damas. Bien que l’armée syrienne ait tiré sur les avions sans relâche, il n’y a pas eu de victimes parmi nos forces et les FDI ont qualifié l’opération de grande réussite.
Certains réservistes, dont certains possèdent une expérience de vol depuis plus de 40 ans ont dit : » Ecoutez, en 40 ans d’activité, nous n’avons jamais imaginé que l’armée de l’air attaquerait des cibles iraniennes en Syrie alors qu’elle tirait sur nos avions avec une telle intensité et différents moyens d’armes de guerre » selon un des pilotes qui a participé à l’opération.
Dans un article qui sera publié demain dans le deuxième numéro de Holiday, cinq officiers ayant participé à l’opération, dont trois pilotes et deux agents du renseignement, parlent des moments qui ont précédé l’attaque et, bien sûr, du déroulement des événements.
Après l’attaque, le commandant H. déclare : « En fin de compte, il vous reste environ une minute et demie devant l’ennemi pour le regarder dans les yeux. Vous voyez physiquement l’endroit où vous tirez, vous réagissez en temps réel, vous voyez les éclairs à l’extérieur et l’intérieur est silencieux. «
Les cibles attaquées ont été soigneusement sélectionnées. Le commandant A. de Modi’in explique : « L’objectif était de frapper le centre de tri et de distribution iranien en Syrie, situé au cœur d’un aéroport civil. Ce centre était en fait le centre logistique des Iraniens en termes d’équipement et d’armes et permettait l’existence de tout le mécanisme logistique des Iraniens en Syrie. «
Le major S., également de Modi’in, ajoute : « Nous devons également parler des conséquences d’une telle attaque, qui devait être un message très clair aux autorités syriennes ».