Lundi soir, Tsahal a bombardé des installations de l’armée syrienne sur la côte ouest de la Syrie, dans la région de Tartous. Selon des sources de l’Observatoire syrien des droits de l’homme, il s’agit des frappes aériennes les plus lourdes dans la région depuis toutes les années de frappes israéliennes contre la Syrie, c’est-à-dire depuis 2012.
Selon l’Observatoire, les cibles des bombes israéliennes étaient les systèmes de défense aérienne et les installations de stockage de missiles sol-sol.
Des images d’explosions inhabituellement puissantes sont apparues en ligne.
פיצוץ מאגר האמל"ח בטרטוס – בתקיפת צה"ל. pic.twitter.com/BaqRUOqhub
— נדב איל Nadav Eyal (@Nadav_Eyal) December 15, 2024
Le bombardement de Tartous a été évalué par les sismographes de l’Institut israélien de géophysique comme un tremblement de terre de magnitude 3,1.
L’agence Sabrin News, proche des groupes armés pro-iraniens, a fait état dans la nuit d’attaques israéliennes contre un aérodrome militaire dans la région de Deir al-Zur, dans l’est de la Syrie.
Parallèlement, le ministère russe des Affaires étrangères a annoncé l’évacuation du personnel des ambassades de la Fédération de Russie, de Biélorussie et de Corée du Nord via la base russe de Khmeimim. Mais selon les informations du ministère des Affaires étrangères, l’ambassade de Russie à Damas continue de fonctionner.