Shahrokh Daiepour était responsable de la formation des forces du Hezbollah ; Il a été retrouvé mort dans la zone de raid mortel attribué à Israël.
Le Corps des Gardiens de la Révolution iranienne a annoncé samedi qu’un de ses commandants supérieurs avait été tué alors qu’il combattait des combattants de l’Etat islamique dans le nord-est de la Syrie.
Les circonstances exactes de la mort de Shahrokh Daiepour n’ont pas été divulguées, mais l’agence de presse Fars a déclaré qu’il avait participé à la formation des combattants du groupe terroriste libanais du Hezbollah. Ce commandant iranien combattait en Syrie aux côtés des forces loyales au président Bashar Assad.
#Iran announced the death of Shahrokh Daipour, the #IRGC commander for operations in #Aleppo province. #Syria pic.twitter.com/OeQdcRdmqS
— Ali Özkök (@Ozkok_) June 22, 2018
Daiepour avait servi comme commandant dans la marine de la République islamique durant la guerre Iran-Irak dans les années 1980.
Il aurait été tué dans la même région frontalière de l’Irak où une frappe aérienne massive a tué plus de 50 combattants pro-régime, la semaine dernière.
Damas a accusé la coalition dirigée par les Etats-Unis de mener cette attaque pendant la nuit du 17 juin sur Al-Hari, une ville proche de la frontière irakienne contrôlée par les milices régionales combattant dans la guerre complexe de sept ans au nom d’Assad.
Une force paramilitaire irakienne a déclaré que 22 de ses combattants ont été tués dans le raid, et a également accusé les Etats-Unis d’avoir mené l’attaque.
Les États-Unis ont nié que des avions de la coalition se trouvaient dans la zone.
Le lendemain de l’attaque, un responsable américain a également déclaré à l’AFP que Washington « avait des raisons de croire qu’il s’agissait d’une frappe israélienne ».
Israël a refusé de commenter, mais une attaque si loin de sa frontière différerait de la plupart des autres frappes en Syrie attribuées à Israël, qui sont en grande partie déroulées plus près des frontières syriennes avec Israël et le Liban.
La cible, apparemment des combattants de la milice irakienne chiite fidèles à Assad, marquerait également un changement pour Israël, qui a précédemment effectué seulement des frappes aériennes contre les forces iraniennes et ses mandataires, selon les rapports.
Lors d’une réunion du cabinet dimanche, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a averti qu’Israël « prenait des mesures – contre les efforts pour établir une présence militaire par l’Iran et ses mandataires en Syrie à la fois près de la frontière et en Syrie. Nous allons agir contre ces efforts partout en Syrie. «