Une source israélienne a révélé au site d’informations (I 24 News) qu’entre novembre 2018 et aujourd’hui, Israël a bombardé trois fois le Sinaï des envois d’armes destinées au Hamas et, plus important encore, à la bande de Gaza. Les envois comprenaient des missiles et des explosifs puissants, ainsi que d’autres armes. 

Les armes iraniennes sont arrivées en Égypte via la Libye, déchirée par une grave guerre civile, puis transférée à des marchands d’armes égyptiens, qui les ont ensuite vendus à des intermédiaires palestiniens.

En outre, des sources palestiniennes ont indiqué qu’un grand nombre de bombes avaient été interceptées par Israël en coordination avec les autorités égyptiennes, par les bombardements de tunnels de contrebande dans le Sinaï et l’attaque de cibles contre Daesh dans la péninsule du Sinaï.

Pour la bande de Gaza, et à cette fin, ils ont dépensé de grandes superficies le long de la frontière, tout en ouvrant le terminal de Rafah pour pouvoir exporter des marchandises en grand nombre d’Égypte vers la bande de Gaza.

Les exportations égyptiennes vers la bande de Gaza sont devenues si importantes que les viticulteurs de la bande de Gaza ont récemment demandé aux autorités du Hamas d’empêcher l’entrée d’importations concurrentes en provenance d’Égypte afin de protéger leurs produits.

Le trafic de contrebande passant par les tunnels a également diminué et a continué par la mer, tout en augmentant la zone de pêche par Israël, le trafic de drogue et les produits du tabac et un nombre limité d’armes qui sont pour la plupart des passeurs clandestins.

Il convient également de noter qu’à maintes reprises, les Égyptiens ont travaillé très dur contre le réseau de tunnels et ont rempli les tunnels de béton et d’eau, qui entraient sur leur territoire, ce qui a suscité une grande colère parmi les membres du Hamas.

De telles situations, peuvent refléter des ententes implicites entre le Hamas et les renseignements égyptiens, dont les membres viennent de la bande de Gaza  sur une base régulière récem-ment.

Crédit : Yaakov Sabag. Un ancien conseiller pour les affaires arabes dans les unités de l’administration civile à Gaza et en Judée-Samarie.