Depuis quelques jours, les rĂ©seaux sociaux s’enflamment autour d’un chiffre sidĂ©rant : « 400 000 disparus Ă Gaza ». Une information qui aurait Ă©tĂ©, soi-disant, validĂ©e par la prestigieuse universitĂ© de Harvard. Mais Ă y regarder de plus près, tout cela n’est qu’un gigantesque enfumage… et une opĂ©ration de manipulation anti-israĂ©lienne bien ficelĂ©e.
Car la vérité est tout autre : Harvard n’a jamais confirmé, ni même évoqué un tel chiffre. Cette rumeur est née d’une interprétation frauduleuse d’une étude universitaire américaine, qui, à aucun moment, ne mentionne un quelconque recensement officiel ou fiable sur les prétendues « disparitions massives » à Gaza.
En rĂ©alitĂ©, l’étude se basait sur des projections thĂ©oriques fondĂ©es sur des modèles mathĂ©matiques, largement contestables puisqu’elles s’appuient sur les chiffres publiĂ©s par… le Hamas lui-mĂŞme. Or, ce mĂŞme Hamas, qualifiĂ© d’organisation terroriste par les États-Unis, l’Union EuropĂ©enne et IsraĂ«l, a tout intĂ©rĂŞt Ă gonfler artificiellement les pertes civiles, afin de renforcer la propagande victimaire qui alimente les ONG, les mĂ©dias complaisants, et surtout les rĂ©seaux pro-palestiniens en quĂŞte de martyrs Ă brandir.
La ficelle est grosse, mais elle marche. Surtout quand les médias occidentaux bien-pensants relaient sans aucune vérification ces allégations fumeuses. Et la fameuse « source Harvard » ? Introuvable. Le département en question a lui-même démenti avoir publié un quelconque rapport comptabilisant ces 400 000 disparus.
Ce nouvel épisode de désinformation illustre une fois de plus la guerre de l’information dans laquelle Israël est pris au piège. Alors que Tsahal mène des opérations ciblées contre les infrastructures terroristes du Hamas à Gaza, l’adversaire utilise le champ médiatique comme une arme, en créant des récits mensongers qui séduisent ceux qui détestent Israël par réflexe pavlovien.
Ce n’est pas la première fois que des chiffres sortis de nulle part enflamment la toile. Lors de la guerre de Gaza en 2014, des données falsifiées avaient déjà circulé, affirmant que « 80% des morts étaient des civils », avant que des enquêtes sérieuses ne démontrent que plus de la moitié étaient des combattants du Hamas et du Jihad Islamique. Rebelote aujourd’hui, avec la complicité des réseaux sociaux qui transforment chaque tweet sensationnaliste en vérité absolue.
Mais dans ce brouhaha propagandiste, rappelons une règle simple : avant de crier au génocide ou au massacre, il convient de remonter à la source de l’information. Un minimum de déontologie journalistique qui, manifestement, fait cruellement défaut à certains influenceurs et pseudo-analystes.
À Gaza, la situation humanitaire est certes grave. Mais elle n’est pas celle que dépeignent les relais du Hamas. Et pendant que le monde regarde Gaza avec des lunettes déformantes, qui s’inquiète des centaines de milliers de morts syriens sous la dictature qui a succédé à Assad ? Qui pleure les victimes du Yémen, ou les prisonniers politiques en Iran ?
Une indignation sélective, toujours contre Israël, qui démontre que la désinformation a encore de beaux jours devant elle. Pour lutter contre ce poison, une seule arme : lire, croiser les sources, et surtout, se méfier des slogans démagogiques qui pullulent sur X et autres réseaux.
Pour plus d’informations factuelles et actualisĂ©es sur la situation Ă Gaza et les campagnes de propagande contre IsraĂ«l, consultez rĂ©gulièrement :
👉 https://infos-israel.news/category/israel/
👉 https://infos-israel.news/category/alerte-info-24-24/
👉 https://rakbeisrael.buzz/
👉 https://alyaexpress-news.com/
Et pour comprendre les vĂ©ritables enjeux de la guerre mĂ©diatique menĂ©e contre l’État hĂ©breu, n’hĂ©sitez pas Ă lire l’article WikipĂ©dia sur le Hamas : https://fr.wikipedia.org/wiki/Hamas
.