Dans un discours profondément émouvant prononcé sur la place des otages de Tel-Aviv, l’otage libéré Omer Shem Tov a lancé un vibrant appel au gouvernement israélien, l’exhortant à agir immédiatement et résolument pour secourir tous les prisonniers restants. Il a accusé le gouvernement de prolonger leurs souffrances en ne parvenant pas à obtenir leur libération en une seule opération. « Je ne sais pas si vous vous en rendez compte, mais vous les brisez tout simplement », a-t-il déclaré, soulignant le lourd tribut psychologique et physique que subissent les personnes encore captives du Hamas.
Shem Tov, qui a enduré 450 jours de captivité, a décrit les conditions épouvantables et la menace constante d’exécution. Il a révélé que le Hamas était prêt à tuer les prisonniers à chaque avancée de Tsahal, intensifiant ainsi leur peur et leurs souffrances. « On en arrive à un point où on ne mange qu’une miette par jour. C’est très, très difficile », a-t-il confié, soulignant l’extrême privation.
L’ancien otage se souvient comment les bombardements incessants, à la surface comme sous terre, ont créé un sentiment de peur permanent. « Quand j’étais à la surface, c’était des bombardements terribles. Quand j’étais sous terre, il y avait aussi des bombardements, des tremblements de terre, etc. J’entendais les chars passer au-dessus de moi. J’entendais les soldats. » Pourtant, malgré la présence des forces israéliennes, les terroristes du Hamas restaient armés et prêts à exécuter les otages à tout moment. « Ils étaient fusils au poing… armes à la main, attendant simplement l’arrivée des troupes. Ils se tenaient à côté de moi. »
Il a décrit l’impuissance de la captivité, où sa seule consolation était la prière. « Je suis assis là, sur ce matelas, à prier Dieu. Juste à prier Dieu », a-t-il dit, se rappelant comment il s’était abandonné à son destin, sachant qu’il ne pouvait rien faire d’autre que d’espérer survivre.
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :