Par la rédaction | Infos-Israel.News | 24 juin 2025

Le choc est immense à Arad. Ce matin, un missile tiré depuis l’Iran a frappé un immeuble résidentiel à Beersheva, causant la mort de plusieurs civils. Parmi les victimes figure Noa Bogouslavski, 18 ans, élève de terminale au lycée ORT d’Arad. La ville entière, encore abasourdie, se serre autour de sa famille pour faire face à ce drame insoutenable.

Une élève brillante, une vie fauchée

Noa, qui s’apprêtait à terminer ses études secondaires, était décrite par ses enseignants et amis comme une jeune fille douce, impliquée, pleine de promesses. Elle devait bientôt entamer un nouveau chapitre de sa vie, avec des rêves et des projets, comme tous les jeunes de son âge. Le destin, cruel, en a décidé autrement.

Elle se trouvait ce matin dans un appartement de Beersheva, quand un missile iranien a touché de plein fouet un immeuble résidentiel. Selon les services de secours, la roquette a frappé directement deux appartements au sixième étage, provoquant un effondrement partiel du bâtiment. Noa n’a pas survécu à l’impact.

Larmes et recueillement à Arad

À Arad, la tristesse est palpable. Le maire de la ville, Yair Maayan, a publié un message de condoléances poignant, saluant la mémoire de Noa et exprimant le chagrin collectif de la communauté locale.

« Noa était une fille de notre ville, une élève estimée, une jeune femme au début de sa vie. La douleur de sa disparition se fait ressentir dans chaque rue, dans chaque foyer d’Arad. »

Le maire a également promis un accompagnement constant à la famille endeuillée :

« Toute la ville d’Arad entoure de ses bras la chère famille dans cette terrible épreuve, et leur adresse chaleur, réconfort et force pour affronter les jours si difficiles à venir. »

Un soutien psychologique pour les élèves et les proches

Le lycée ORT, où Noa étudiait en terminale, a rapidement mis en place un dispositif de soutien psychologique. Des psychologues et travailleurs sociaux, en coordination avec la municipalité et le ministère de l’Éducation, sont présents dans l’établissement pour aider les élèves à gérer leur chagrin, leur peur, et les questions douloureuses que soulève un tel événement.

Une minute de silence a été observée ce matin dans toutes les classes. Certains enseignants n’ont pas pu retenir leurs larmes. D’autres ont préféré échanger librement avec leurs élèves pour briser le silence pesant. « C’est un jour noir pour nous », a confié un professeur, la voix tremblante. « Noa était comme une fille pour nous. »

Un symbole de la tragédie civile

La mort de Noa Bogouslavski est l’un des visages civils les plus marquants de cette guerre. Alors qu’Israël a neutralisé une large part des menaces stratégiques iraniennes, le prix payé sur le front intérieur reste élevé.

Cette attaque, survenue une heure à peine avant l’entrée en vigueur d’un cessez-le-feu, a relancé le débat sur la gestion de l’alerte et les protocoles de sécurité. Des habitants ont rapporté ne pas avoir reçu de deuxième alerte avant la salve fatale. Le Commandement du Front intérieur a reconnu avoir libéré les civils des abris un peu trop tôt après le premier tir.

Dans cette guerre, où la précision militaire est cruciale, les drames humains se comptent aussi à l’échelle des familles, des visages, des sourires disparus. Noa, comme d’autres avant elle, est devenue une victime innocente d’une confrontation stratégique qui dépasse l’entendement.

Le nom de Noa inscrit dans la mémoire collective

Des bougies ont été allumées sur la place centrale d’Arad. Des élèves sont venus avec des fleurs, des lettres, des chansons. Le lycée prévoit une cérémonie officielle dans les prochains jours pour rendre hommage à la jeune disparue.

« Que sa mémoire soit bénie », a conclu le maire Maayan.
« Et que notre ville retrouve des jours de calme, de lumière, et d’espoir. »

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