Rene Hadjaj 90 ans a été défenestré à Lyon par son voisin. Quels sont les mobiles ?
Sans avoir tous les détails de cette affaire, beaucoup voient une triste similitude avec l’affaire Sarah Halimi, à l’époque passée sous silence.
Quoi qu’il en soit la défenestration d’un homme du 17eme étage est un drame absolu et insupportable. L’émotion commence à monter, en campagne en Israël je suis contacté de toute part a dit Meir Habib.
A ce stade, je reste très prudent n’ayant pas tous les éléments en ma possession.
Pourquoi a-t-il été défenestré ? S’agit-il d’un conflit de voisinage ? Sa défenestration a t-elle un caractère antisémite ? J’ai contacté le ministre de l’Interieur.
La prudence, la vigilance et la volonté de faire la lumière sur cette affaire, à ce stade très peu médiatisée, doivent primer » a conclut Meyer Habib.
Entre temps, le BNVCA, lors d’une réunion de son Bureau, a décidé de se constituer partie civile dans le cadre du meurtre par défenestration de de M. René Hadjaj à Lyon.
» Au vu des circonstances de ce drame, de l’appartenance de M. Hadjaj à la Communauté juive, ce que son voisin ne pouvait ignorer, et de la similarité avec d’autres affaires et plus particulièrement celle de Sarah Halimi, torturée et défenestrée par son voisin musulman, le BNVCA demande que le caractère antisémite soit retenu a priori et qu’il soit, si nécessaire, réfuté au cours de l’enquête. »
» Le BNVCA ne peut se résoudre dans un contexte de hausse de l’antisémitisme qu’un acte d’une telle barbarie ne soit pas étudié avec l’attention requise, notamment celle du contexte dans lequel évoluait le voisin. Vu l’extrême rapidité du communiqué de la police, ce contexte n’a pu faire l’objet d’une enquête approfondie à ce stade. »
» Le BNVCA demande que les associations ayant pour objet la lutte contre l’antisémitisme puissent se constituer partie civile et ainsi avoir accès au dossier d’instruction.
Le BNVCA est saisi de nombreux cas de voisinage problématique qui se terminent par des procédures où le caractère antisémite est avéré.
Le BNVCA s’étonne du peu de curiosité des médias pour une affaire qui présente tant de similarités avec l’affaire du Dr Sarah Halimi.
Le BNVCA refuse de faire silence et d’attendre cinq ans pour agir. »