? La crise s’aggrave | L’Arabie saoudite exhorte ses citoyens à quitter immédiatement le Liban

Après que le Liban ait accusé l’Arabie Saoudite de retenir son Premier ministre démissionnaire, Sa’d Al-Hariri, l’Arabie saoudite a appelé ses citoyens à quitter le Liban.

En arrière-plan: la campagne pour éradiquer la corruption en Arabie Saoudite se poursuit. Le Procureur général a annoncé que 208 personnes avaient été interrogées. Quelques heures après que le Liban ait accusé l’Arabie saoudite de détenir son Premier ministre Saad al-Hariri en détention contre son gré, l’Arabie saoudite a appelé ses citoyens à quitter le Liban et à ne plus y aller.

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Al-Hariri a démissionné brusquement de son poste samedi après avoir lu une déclaration de sa maison en Arabie Saoudite. L’annonce a secoué le Liban et a intensifié la confrontation entre l’Arabie saoudite sunnite et l’Iran chiite.

Dans le contexte des événements, la vaste opération de corruption continue en Arabie Saoudite. Le procureur général saoudien Saud al-Mughab a déclaré que 208 personnes avaient été convoquées pour être interrogées dans le cadre de corruption dans le pays. Sept d’entre eux ont été libérés sans inculpation. On soupçonne que, ces dernières décennies, des détournements systématiques ont été commis à hauteur de plus de 100 milliards de dollars.

Parmi les arrestations, les princes, les hauts fonctionnaires du royaume, les officiers militaires et les hommes d’affaires. Les détracteurs de l’administration prétendent que la campagne pour éradiquer la corruption est une couverture pour la tentative du prince héritier de fortifier son règne. À ce jour, 1 700 comptes bancaires ont été gelés. Le procureur général a précisé que l’activité économique n’était pas affectée par l’opération et a noté que seuls les comptes privés étaient gelés et non les comptes sociaux et d’entreprise.