La France est sous le choc de menaces terroristes incessantes. La démission du directeur du lycée de Paris (analogue du « Tikhon » israélien), Maurice Ravel, a provoqué un tollé général. En février, il a réprimandé les élèves qui venaient en classe avec le foulard musulman, en violation de la loi. Après cela, il a reçu des menaces de mort électroniques.

La semaine dernière, l’homme qui dirigeait le lycée depuis 7 ans a décidé de ne pas prendre de risques et a démissionné – un an avant sa retraite. Après l’histoire tragique de l’enseignant Samuel Paty, dont la tête a été coupée par un islamiste, rares sont les établissements scolaires qui prennent de telles menaces à la légère.

La fille à qui il a fait une remarque a ignoré ses paroles, après quoi une confrontation a eu lieu sur des tons plus décisifs. Elle a porté plainte pour violences verbales, ce que ce dernier a catégoriquement démenti. 

La question a même été évoquée lors d’un entretien télévisé avec le Premier ministre Gabriel Attal, qui a répondu que l’État poursuivrait l’étudiant en justice pour diffamation.

La police a ensuite arrêté un habitant de 26 ans de la banlieue parisienne, soupçonné d’avoir menacé la vie du directeur du lycée. Les journaux décrivent la démission du directeur comme « un échec flagrant de l’école républicaine face à la pression islamiste ». 

Aujourd’hui, le journal Le Figaro parle d’une autre personne arrêtée pour des raisons similaires. Selon des documents d’enquête, des cyberpoliciers ont arrêté Malakoff, un habitant de 17 ans de la banlieue sud de Paris, qui envoyait des menaces de mort islamistes à des adresses e-mail d’école.

Au cours de la semaine dernière, environ 50 écoles ont reçu de tels messages. En particulier, ils ont menacé de « faire sauter le lycée et de couper la tête de tous les infidèles (infidèles – ndlr) afin de servir Allah tout-puissant ». « J’espère que les corps des infidèles seront déchirés en 1000 morceaux, que je donnerai en pâture aux chiens. »