Le tribunal libanais a rejeté la demande d’expulsion du juge Bitar (celui qui enquête sur les circonstances de l’explosion à Beyrouth) et donc l’enquête se poursuivra par lui. Le Hezbollah répond dans les rues par des émeutes et des fusillades, il y a des rapports de morts et de blessés.

La tension monte entre le camp du Hezbollah et ses opposants sur la question de l’enquête sur l’explosion du port de Beyrouth.

Les partisans du Hezbollah et du parti Amal sont venus manifester devant le tribunal de Beyrouth, exigeant la destitution du juge d’instruction Tark Bitar, qui s’apprête à publier un rapport sur ses conclusions de l’enquête sur l’explosion du port de Beyrouth mais ils n’ont pas eu ce qu’il voulait.

Le Hezbollah ne voulait pas du juge Bitar afin qu’il ne publie pas des conclusions qui soutiennent la version selon laquelle le Hezbollah est responsable de l’explosion à Beyrouth et l’organisation terroriste a même décidé de combattre le juge qui a même reçu des menaces de mort.

Bitar a été nommé par les autorités libanaises pour enquêter sur l’explosion et avec le développement de l’enquête, le Hezbollah a décidé que Bitar n’était pas bon pour eux…

Selon les médias libanais, le juge Tarek Bitar a été passé du Liban vers la France la nuit dernière par crainte pour sa vie.

Suite au rejet de son exclusion, les manifestants des deux bords s’affrontent avec des armes causant la mort de civils et de nombreux blessés :

Les hôpitaux de Beyrouth lancent un appel urgent aux dons de sang de toutes sortes : selon la chaîne libanaise Al-Mayadin, et selon des sources médicales , le nombre de personnes tuées dans des affrontements dans le quartier a-Tiona à Beyrouth est passé à 6 et le nombre de blessés est passé à 60.