« Water Authority » a publié un pronostic sombre : la mer de Galilée à la fin de la saison d’été est située proche de la « ligne noire », et l’état des sources d’eau naturelles dans le Nord ne va pas s’améliorer avec les hivers même pluvieux.

Le communiqué de presse dit que les Israéliens doivent vivre en économisant au maximum l’eau en permanence, depuis l’épuisement des réservoirs d’eau douce causées par le changement climatique mondial, et il n’est pas nécessaire d’espérer que la crise actuelle de l’eau se termine.

« Les changements climatiques nous obligent tous à faire des économies d’eau selon un nouveau mode de vie permanent, même dans les années fertiles (inondées par la pluie), qui, nous l’espérons et nous le croyons, se poursuivront », a déclaré le Département.

Le niveau de l’eau dans la Kinneret tombe d’un centimètre par jour, et il reste 71 cm pour arriver à la « ligne noire ». Selon les prévisions, d’ici la fin de l’hiver prochain, même si la pluviométrie est légèrement supérieure à la moyenne, le Kinneret montera jusqu’à la « ligne rouge » qui indique la limite inférieure de la stabilité de l’écosystème du lac. La sécheresse des cours d’eau du Golan cet été a conduit à l’apparition de maladies infectieuses, et miné l’industrie du tourisme dans le Nord.

Face au manque de gestion de l’eau au réchauffement climatique, la gestion décline la plupart des responsables de la situation. Comme il ressort de Haaretz, le chef du Bureau, Giora Shoham, a dit que son ministère n’a pas annoncé d’appels d’offres pour la construction de deux nouvelles usines de dessalement et un plan d’action clair dans cette situation. Shoham a dit qu’il ne permettrait pas à Israël une telle catastrophe qui a eu lieu à Gaza (où il y avait une salinité de nappe aquifère souterraine en raison de la baisse des niveaux d’eau dans l’aquifère) et a promis qu’en cas d’une autre année sèche, il faudra imposer des restrictions à la consommation d’eau – en particulier pour l’irrigation de jardins privés.