La Cour suprĂŞme a jugĂ© que la nomination de Deri au poste de ministre de l’intĂ©rieur et ministre de la santĂ© ne pouvait pas ĂŞtre maintenue. La plupart des juges du collège ont estimĂ© que cette nomination Ă©tait viciĂ©e en raison de son arriĂ©rĂ© de condamnations pĂ©nales, qui comprend Ă©galement une condamnation pour infractions fiscales Ă partir de fĂ©vrier 2022, selon l’aveu de Deri dans le cadre d’un accord de plaidoyer ; et Ă©galement en raison de la prĂ©sentation que Deri a prĂ©sentĂ©e au tribunal de première instance qui l’a condamnĂ© pour ces infractions, selon lesquelles il se retire de la vie politique, et de sa conduite par la suite .
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Le juge Y. Elron, dans un seul avis, a estimĂ© que la nomination du ministre Deri devrait ĂŞtre laissĂ©e en place, mais que le Premier ministre devrait contacter le prĂ©sident de la commission des Ă©lections afin qu’il puisse dĂ©terminer s’il y a une diffamation dans les dĂ©lits fiscaux pour lequel Deri a Ă©tĂ© condamnĂ©.
Selon ce qui est affirmĂ© dans les pĂ©titions, depuis que Deri a Ă©tĂ© reconnu coupable d’infractions fiscales par le tribunal de première instance de JĂ©rusalem le 25 janvier 2022 et a Ă©tĂ© condamnĂ© Ă une peine avec sursis le 1er fĂ©vrier 2022, il n’Ă©tait pas qualifiĂ© pour ĂŞtre nommĂ© ministre, sans que le prĂ©sident de la commission Ă©lectorale centrale de la Knesset n’ait dĂ©terminĂ© que les infractions pour lesquelles il a Ă©tĂ© condamnĂ© n’impliquaient pas de scandale, ceci, conformĂ©ment Ă l’article 6(c) de la Loi fondamentale : le gouvernement qui, jusqu’Ă rĂ©cemment, dĂ©terminait que “personne qui a Ă©tĂ© reconnu coupable d’un crime et condamnĂ© Ă une peine de prison et Ă la date de sa nomination, sept ans se sont Ă©coulĂ©s depuis le jour oĂą il a fini de purger sa peine de prison ou depuis la date du verdict, selon la date la plus tardive, ne sera pas nommĂ© ministre, mais si ainsi, le prĂ©sident de la commission Ă©lectorale centrale a dĂ©terminĂ© que le crime pour lequel il a Ă©tĂ© reconnu coupable, dans les circonstances de l’affaire, ne constituait pas une diffamation.”
La Haute Cour de justice lors de l’audition de l’affaire Deri, photo : Reuters/Archive
Comme publiĂ© dans “Israel Today” avant mĂŞme la dĂ©cision, le Premier ministre devrait en effet le licencier. Comme cela a Ă©galement Ă©tĂ© publiĂ© dans Israel Hayom, l’un des scĂ©narios extrĂŞmes qui s’est prĂ©sentĂ© dans la coalition dans le cas de la disqualification de Deri est sa nomination au poste de Premier ministre supplĂ©ant.