Le Hezbollah libanais a fermé un centre de commandement principal de l’aéroport international de Damas, au sud de la capitale syrienne, à la suite d’une directive de l’armée syrienne selon laquelle Israël va détruire le site s’il n’est pas évacué.

La source a confirmé que l’armée syrienne était au courant de l’intention israélienne par les autorités russes, qui ont une nouvelle fois mis en garde contre la présence de combattants du Hezbollah ou de milices iraniennes dans certaines zones, notamment l’aéroport international de Damas et ses environs.

Un soldat syrien qui travaillait sur les lieux, qui se trouve également à proximité de la route Sayyida Zaynab (le sanctuaire chiite où les forces iraniennes par procuration sont concentrées dans la région de Damas), affirme que « le Hezbollah a emballé ses équipements pendant une semaine et nous ne savons pas où ils sont allés ».

Le Hezbollah a progressivement réduit le nombre de ses positions et de ses combattants et, ces derniers mois, a considérablement réduit ses apparitions publiques à Damas. Il est presque invisible, même dans les endroits où il bénéficie d’un soutien, comme les quartiers de Zein al-Abidin, Jura et Amin. « Le Hezbollah a déménagé ailleurs, il a même perdu son centre de commandement principal, où l’équipe-ment a été retrouvé depuis des années, et il existe toujours un réseau câblé autour d’un camp d’entraînement et d’un dépôt de munitions. »

Ces dernières années, des bombar-dements israéliens ont touché plusieurs positions de l’Iran et du Hezbollah, près de l’aéroport international de Damas, ainsi qu’à l’aéroport d’Al-Maza, quartier général de la division 4, et aux quartiers généraux de la 7e division à Sakhnaya et Al-Qasawa, ainsi que dans des villages proches de Damas, Hama et Homs.

La Maison de verre de l’aéroport international de Damas – le principal quartier général iranien, qui a également été évacué par crainte d’une attaque israélienne :

Les frappes aériennes israéliennes se poursuivent même après que la défense aérienne russe ait installé plusieurs systèmes S-300 sur le sol syrien. Les responsables russes ont déclaré à plusieurs reprises que le système ne serait pas activé si les bombardements israéliens étaient concentrés sur des sites iraniens.

Il convient de noter que par le passé, Israël avait attaqué des centaines de cibles iraniennes sur le territoire syrien, mais s’était toujours assuré de ne pas viser des cibles syriennes s’ils ne tentaient pas d’attaquer les forces attaquantes. Israël a également fait savoir à la Syrie que tout système d’armes capable de tirer sur des avions ou des cibles israéliennes sur son territoire serait détruit.

Le complexe iranien à l’aéroport de Damas :

Les règles du jeu sont claires et quiconque ne s’en écarte pas, en aucun cas, ne s’en trouvera lésé !