Cinq personnes ont été arrêtées par les autorités de l’État français et inculpées d’infractions terroristes. Leurs objectifs spécifiques sont inconnus, mais l’enquête a révélé qu’ils envisageaient de frapper les synagogues et des mosquées.


La police française a démantelé une cellule néo-nazie accusée d’avoir planifié des attaques contre des synagogues ou des mosquées, ont indiqué des sources judiciaires à l’AFP. Une source proche de l’enquête a déclaré que cinq membres du groupe, qui avait une idéologie extrémiste proche de celle du mouvement néo-nazi, ont été accusés entre septembre et mai d’être impliqués dans la planification de ces attaques.

« L’enquête a révélé qu’ils avaient formé un complot non précisé pour mener une attaque, apparemment sur un site de prière », a déclaré la source. Les fonctionnaires n’ont pas donné de détails sur des objectifs spécifiques.

L’enquête a commencé après l’arrestation d’un suspect à Grenoble, dans l’est du pays, accusé de détention d’armes en septembre. Son arrestation a conduit aux quatre autres suspects, dont deux mineurs. En janvier, l’enquête a été transférée à l’unité de lutte contre le terrorisme et des membres de la cellule ont été inculpés d’infractions terroristes, notamment de préparation et de transport d’explosifs liés au terrorisme.

Parallèlement aux attaques terroristes islamistes qui frappent la France depuis 2015 – dont le dernier est un attentat à la bombe à Lyon le mois dernier, les autorités ont également dévoilé des programmes d’extrême droite visant à mener des attaques terroristes. En novembre, six personnes soupçonnées d’avoir planifié une attaque contre le président Emmanuel Macron ont été arrêtées.

En juillet 2017, un homme de 23 ans a été accusé d’avoir planifié l’assassinat du président à l’occasion du 14 juillet . Il a dit aux enquêteurs qu’il voulait assassiner Macron avec « des musulmans, des juifs, des noirs et des gays ». Trois couteaux ont été trouvés dans sa voiture. En juin dernier, 13 membres d’une organisation extrémiste ont été arrêtés par la police antiterroriste, soupçonnés de vouloir attaquer des musulmans.