Ce samedi 16 février, le philosophe Alain Finkielkraut violemment pris à parti par des Gilets Jaunes, dans le XIVème arrondissement de Paris.

Le philosophe voulait comme tout français faire partie de cette manifestation mais n’était pas la bienvenue.

Certains manifestants lui ont crié :

« Barre-toi ! », « Sale merde, sale sioniste de merde », « Rentre chez toi », « La France, elle est à nous », « Tu vas mourir », « Tu vas aller en enfer », « Le peuple va te punir », ont ainsi lâché des « gilets jaunes »

Alain Finkielkraut a gardé son calme, préférant se retirer sous la protection de plusieurs CRS.

Seul le Figaro, Alain Finkielkraut a regretté l’orientation prise par le mouvement des « gilets jaunes » :

« Les différents leaders de cette révolte protéiforme ont été accueillis à bras ouverts sur tous les plateaux de télévision. Ils sont devenus les stars du petit écran. Cette promotion leur est montée à la tête et l’arrogance a changé de camp », explique-t-il dans les colonnes du quotidien.

L’ancien Premier ministre Manuel Valls a immédiatement condamné cette agression. « A vomir… et certains se demandent d’où vient l’antisémitisme ? écoutez les mots et les insultes… ma solidarité avec Alain #Finkielkraut », a regretté Manuel Valls sur le réseau social Twitter. « Certains #giletsjaunes, après avoir touché le fond, creusent encore… Total soutien à Alain #Finkielkraut, et surtout : totale admiration pour le calme qu’il a su garder face à cette pisse mentale », a commenté pour sa part le philosophe Raphaël Enthoven.