Vendredi, le premier cas israélien de monkeypox a été enregistré à l’hôpital Ichilov. Une infection zoonotique rare, auparavant presque jamais en dehors de l’Afrique, se propage ces jours-ci par des voies inconnues sur tous les continents, chaque jour différents pays signalent de nouveaux cas d’une maladie qui, jusqu’à présent, n’était pas censée se transmettre de personne à personne.

L’OMS se réunira en urgence pour discuter d’une situation qui préoccupe gravement les experts médicaux. Le Portugal, l’Italie, l’Australie et d’autres pays ont signalé aujourd’hui de nouveaux cas confirmés de monkeypox.

Le cas israélien de monkeypox, contrairement à de nombreux cas européens, n’est pas un mystère médical et ne devrait pas alarmer : le patient est un jeune homme récemment revenu d’Afrique de l’Ouest, l’un des foyers endémiques du virus. La souche ouest-africaine du virus monkeypox provoque une maladie moins grave, avec un taux de mortalité de 1 % si elle n’est pas traitée.

Le ministère de la Santé rapporte que le patient atteint de monkeypox est dans un état satisfaisant et se sent bien. Une enquête épidémiologique est en cours, des tests sont effectués pour confirmer le diagnostic.

Le ministère de la Santé signale également que la majorité des personnes infectées par le monkeypox dans d’autres pays sont des hommes homosexuels