Un article paru dans un média arabe rapporte que de hauts responsables israéliens ont informé les pays impliqués dans la saga sécuritaire à la frontière libanaise que si Israël ne parvient pas à parvenir à un règlement politique d’ici le 15/03, nos forces se préparent à une escalade et à un conflit vers une guerre étendue dans le secteur nord.
Le média ibanais Al-Akhbar, un journal affilié au Hezbollah, a écrit jeudi qu’Israël avait lancé un ultimatum au Hezbollah après avoir intensifié les bombardements des villes du nord.
Le 15 mars est la date limite après laquelle Israël entamera une action militaire de grande envergure, qu’un accord soit ou non conclu avec le Hamas.
Lors d’une visite à Beyrouth, l’envoyé américain Amos Hochstein aurait prévenu qu’après le 15 mars, le sud du Liban pourrait devenir « une mèche qui mettrait le feu à toute la région ».
Hochstein et son équipe ont quitté Beyrouth mercredi en attendant le résultat des négociations au Caire sur une trêve dans la bande de Gaza.
La Douzième chaîne cite une autre presse libanaise qui n’est pas du tout contente de la guerre avec Israël. Beaucoup au Liban réclament que la proposition de Hochstein soit acceptée : un cessez-le-feu et le retour des Israéliens dans leurs foyers dans le nord du pays, ainsi que le début de négociations sur les frontières terrestres.
Mercredi, le ministre de la Défense Yoav Galant a déclaré à Hochstein lors d’une réunion qu’Israël était engagé dans des efforts diplomatiques et ne voulait pas déclencher une guerre, mais de hautes sources diplomatiques occidentales ont exprimé leur pessimisme quant au succès des négociations diplomatiques. Le Hezbollah dit cependant la même chose : nous ne voulons pas la guerre, mais nous y sommes prêts.