Plus de cinquante ans après la guerre des Six jours, le tombeau des patriarches à Hébron, le tombeau de Rachel à Bethléem et le tombeau de Samuel le prophète ont été officiellement définis comme des lieux saints, conformément à la loi spéciale mise en place en Judée-Samarie.

La semaine dernière, à l’initiative de l’Administration civile, l’ordre de protection des lieux saints dans les lieux mentionnés par le brigadier général Ahvat Ben Hur, chef de l’administration civile, et M. Shaul Batish, chef d’état-major des religions a été signé.

L’Ordre pour la préservation des lieux saints a été publié il y a presque un an, en Sivan 5729. Il s’agit de veiller à la préservation des lieux saints en Judée-Samarie afin d’empêcher la profanation et/ou la violation de la liberté des membres des différentes religions d’accéder à leurs lieux sacrés ou à leurs sentiments.

Selon cette ordonnance, il est possible de délivrer un certificat attestant un certain lieu saint et d’établir des règles de conduite dans les lieux saints de Judée-Samarie.

L’Ordre donne maintenant effet au contrôle, à la préservation et à l’application des règles de conduite dans le Tombeau de Rachel, le Tombeau des Patriarches et le tombeau de Samuel le Prophète, à l’instar de l’application de la loi de 1967 sur les lieux saints sur le Mur du Kottel, le tombeau de Rabbi Shimon à Meron et d’autres lieux saints.

L’annonce au public qui suivra la délivrance de ces certificats et l’application de l’ordre aux lieux saints de la Judée-Samarie s’exprimera en renforçant les pouvoirs des gardes postés dans la région, contribuant à l’ordre public et assurant un accès égal aux visiteurs, appliquant des règles de comportement, mais aussi des sanctions en cas de profanation ou de dommages causés à Sion et préservation des tombes d’une manière qui les respecte et qui leur convient.

Dans les prochains jours, le directeur général du Centre national pour le développement des lieux saints, le rabbin Yosef Schweinger, et M. Shaul Batish, responsable des affaires religieuses à l’administration civile, se réuniront pour mettre en œuvre immédiatement les ordres sous la forme des lieux saints situés à l’intérieur de la Ligne verte.

Le ministère des Services religieux a exprimé sa profonde gratitude au chef de l’administration civile, le brigadier général Achvat Ben-Hur, pour cette décision.