« Dans les assemblées du gouvernement, nous devons donc nous garder de toute influence exercée par le complexe militaro-industriel. Le risque potentiel d’une désastreuse ascension d’un pouvoir illégitime existe et persistera. Nous ne devons jamais laisser le poids de cette combinaison mettre en danger nos libertés et nos processus démocratiques. Seule une communauté de citoyens prompts à la réaction et bien informés pourra imposer un véritable entrelacement de l’énorme machinerie industrielle et militaire de la défense avec nos méthodes et nos buts pacifiques, de telle sorte que sécurité et liberté puissent prospérer ensemble. » (Dwight D. Eisenhower le 17 janvier 1961-discours de fin de mandat)
Ça, c’est fait ! Voilà une première réaction populaire et même un peu populiste mais qui convient tellement bien à la situation. On pourrait aussi ajouter : « c’est chaud » ! Car tout commence aujourd’hui.
Avant toute chose, nous allons déjà bien rire des « experts » qui, tous, avaient prévu Clinton gagnante évidemment (hier encore pour Sam Wang aux USA ou Philippe Berry en France : « Clinton a entre 70% et 99% de chances de gagner » et ce matin jusqu’à la dernière minute sur toutes les radios et télévisions) et qui comme toujours, vous allez voir, vont se contorsionner en expliquant qu’il y avait des signes montrant que, dans les derniers jours …
La réalité est que ces manipulateurs d’opinion ne sont pas là pour réussir des prévisions ou se risquer mais bien pour influencer les votes et les sentiments des humbles lecteurs, auditeurs et spectateurs. Alors amusons-nous, pour l’heure, de leur fatuité de cabotin et de leur nullité grassement rémunérée.
Trump quarante-cinquième président. Forcément chez les patriotes de toutes les nations cela va provoquer des espoirs immenses. Le système a tremblé sur sa base. L’alternance, la vraie, serait donc possible ? Nous avons connu ça en France avec les élections de Mitterrand et de Sarkozy. Mais les faits politiques ont démontré que « le système » avait plus d’un tour dans son sac et que le Mondialisme, cette globalisation heureuse que chantent les « experts », savait se rattraper aux branches vermoulues. Alors nous verrons bien.
Il convient à cette heure de bien comprendre ce qui a pu se passer. Les mondialistes avaient leur candidate qui se devait de perpétrer les turpitudes et le brigandage du capitalisme transnational dirigé par les banques avec, transformés en leurs mercenaires, les grands corps de l’Etat : Le Pentagone, la CIA, le FBI. Or c’est à l’intérieur même de ces institutions que le schisme s’est produit. Des patriotes écœurés par la corruption et les manipulations, les guerres criminelles et les soumissions aux islamistes ont décidé, par relais interposés, comme par exemple Steve Pieczenik, de rétablir l’honneur de l’Amérique. Ils ont donc volontairement fait « fuité » des informations révélant l’ampleur de l’escroquerie de la prétendue démocratie américaine depuis de nombreuses années. Corruption et perversion des élites mais aussi détournement des moyens militaires et sacrifice de centaines de milliers de vie uniquement au profit de la nomenklatura mafieuse déguisée en vertueux. Bush père, Bush fils, un métis transformé en prétendu noir et après Clinton le priapique, sa femme l’hystérique Hillary. C’était prendre le risque pour la planète entière d’entrer dans une période de guerres encore plus incontrôlables qui pouvait mener à des confrontations chaudes avec la Russie ou la Chine.
Les patriotes ont alors trouvé un personnage atypique mais bourré d’audace (pour bâtir un empire aux USA il ne faut pas être un enfant de chœur), un type capable d’haranguer les foules, un type assez riche pour être indépendant, un mec assez brutal pour, dans sa jeunesse à l’école militaire de Cornwal-on-Hudson, devenir un des piliers de l’équipe de football américain mais aussi assez roublard pour échapper à la guerre du Viet Nam. C’est assez inédit dans l’Histoire cette alliance entre le petit peuple et de jeunes révoltés ayant des hautes responsabilités dans les pouvoirs régaliens. On appelle ça en général une Révolution qui répond d’ailleurs à ce que ces insurgés ont nommé « le coup d’état civil des corrompus de Washington ».
Je ne suis pas américain, je n’ai pas de sympathie particulière pour Donald mais je pense aux intérêts de ma Nation et de mon continent, l’Europe. J’attends donc de voir si nous allons assister à une alliance entre les Etats-Unis et la Russie, je guette l’heure où ce président va donner l’assaut ultime contre Daesh, je souhaite que nous trouvions enfin à nos côtés des américains qui abandonnent leur alliance funeste avec les saoudiens et nous aident à mettre au pas les sunnites qui veulent détruire notre civilisation. D’autre part, j’espère que le même processus se produira dans la vieille Europe, c’est-à-dire que des membres des armées, des polices et des services de renseignements révéleront, à leur tour, toutes les capitulations et les soumissions au nouvel ordre mondial des gouvernants affairistes depuis des décennies.
De ce fait, tout peuple digne de ce nom, dont l’âme est éprise de morale publique, de liberté identitaire et d’indépendance nationale ne devrait porter au pouvoir que des dirigeants qui, jamais, n’ont exercé de responsabilité dans les gouvernements inféodés à un appareil économique et social briseur de patries.
Et puis les élites mondialisées de la planète nous l’ont assez répété ce sont les blancs et ajoutent-ils, avec dédain, « les petits blancs » qui ont voté Trump, voilà donc une raison supplémentaire de se réjouir du réveil des européens partout dans le monde.
Comme dit le Rav Haim Dynovisz : « Blancs, défendez-vous !«
Jean-Marc DESANTI