Après de nombreux reports, le projet de loi annexant Ma’ale Adumim, une ville israélienne en Judée, à proximité de Jérusalem, et la création d’un espace urbain juif à travers le cœur d’un futur Etat palestinien, est susceptible d’être porté à un vote au Comité législatif ministériel ce dimanche, selon Ha’aretz.
Le parrain du projet de loi, Yoav Kisch (Likoud), a voulu le présenter au comité pour un vote il y a plusieurs semaines, mais le Premier ministre Netanyahu a torpillé la décision, invoquant la nécessité d’éviter de perturber le Président Trump en agissant unilatéralement sur les questions qui sont entièrement à l’extérieur de la compétence de la politique étrangère des États-Unis.
Maintenant que Trump a déclaré son désintérêt officiel pour une résolution du conflit entre Israël et l’Autorité palestinienne , les plans de Kisch doivent faire face aux ministres avec son projet de loi, lors d’ un vote préliminaire à la Knesset avant Pessah.
Pessah marque l’ asservissement des Juifs à un empire étranger, plaçant leur confiance dans leur Père céleste.
Même si le comité confirme le projet de loi, il serait probablement trop tard pour le présenter au plénum avant Pourim, une fête marquant le temps des Juifs vainqueurs des machinations hostiles d’un empire à travers un appel à leur Père céleste.
Le projet de loi du député Kisch impose la loi israélienne sur la ville de Ma’ale Adumim, qui depuis près de trois décennies a été sous la loi martiale, comme toutes les autres villes et villages israéliens en Judée-Samarie.
En tant que tel, dans un état qui perpétue son statut juridique en tant que territoire occupé, ces villes et villages restent toujours vulnérables quant aux décisions malveillantes de la Cour suprême qui encouragent les réclamations douteuses de la part d’arabes
En libérant les communautés israéliennes de Judée-Samarie de la domination armée ce serait aussi forcer ces revendications à épuiser le processus judiciaire avant d’aller à la Cour suprême, qui a toujours été soldée par un échec en raison de la documentation sommaire et des témoignages peu fiables.
La menace contre un futur État palestinien est basée sur le fait que le tronçon de terre surnommé E1 par les accords d’Oslo, entre Ma’ale Adumim et Jérusalem, finirait par être sous la loi israélienne, suite à l’annexion de la jeune ville.
Voyant que la zone E1 est située sur le segment le plus étroit de la « rive ouest, » l’avenir même des relations israélo-palestiniennes dépend de ce qui arrivera . Si l’Autorité Palestinienne arrive à la mettre sous ses ailes, il faudra dire adieu à un bloc contigu d’implantations qui feront partie d’Israël, le rêve de l’Etat palestinien en sera la cause.
Le maire Benny Kashriel, de Ma’aleh Adumim a été sur le sentier de la guerre contre les ministres de la coalition qui pourraient douter de ce qui pourrait être décrit comme le plus hardi mouvement israélien dans les territoires depuis un gouvernement travailliste annexé à Jérusalem-Est.
Mercredi, le maire et plusieurs jeunes enthousiastes ont distribués des tracts avec les numéros de téléphone cellulaire des ministres du comité législatif, des mots encourageants et des textes sur la nécessité d’imposer la souveraineté israélienne à Ma’ale Adumim.
Comme Kashriel a dit, «il n’y a pas une telle chose comme un bon timing, et je m’attends à ce que premier ministre et les ministres approuvent le projet de loi ce dimanche. »
Mesdames et Messieurs, faites vos jeux.
Je susi ravie que le gouvernement décide de récupérer ce joli village ou cette ville. Pour la Judée Samarie, je pense qu’il faut absolument que l’Etat d’Israël puisse récupérer toutes ses terres. Je ne suis pas dirigeante politique, mais j’exhorte Israël de le faire. Elle ne doit pas se laisser manipuler par les sales nations comme la France d’où je vis malheureusement et ainsi que les gauchistes. Je veux voir par la presse, toutes constructions continuelles comme 4000 logements, 5000 logements ou plus et aussi à Jérusalem Est. Il faut empêcher la création d’un état palestinien à tout prix