(Inspiré de l’étude de James Lewis)

 Part of the Pacific War, World War II

 

Lorsque les USA avaient mis fin à la Seconde Guerre Mondiale en bombardant Hiroshima et Nagasaki, les soviétiques s’étaient empressés d’envahir l’île de Sakhaline pour l’annexer à leurs territoires avant la déclaration de la paix. Simultanément, ils avaient plongé dans le développement de leurs propres armes nucléaires (information basée sur les plans volés au Manhattan Project de Klaus Fuchs et autres espions communistes). Le long bras de fer de la guerre froide avait débuté par une série de coups de semonce de Staline et d’explosions atmosphériques américaines. Ces coups de semonce avaient pourtant empêché la troisième guerre mondiale d’éclater, la réduisant en simple guerre froide. La paix fut donc conservée – paix imparfaite et rocailleuse, mais infiniment meilleure à une guerre nucléaire.

Durant les années 1970, l’Inde et le Pakistan qui menaient une course folle et secrète vers les armes nucléaires, dont la CIA, comme à l’accoutumée, n’en avait aucun soupçon, il y eut un échange de coups de semonce nucléaires. En Inde, ironie du sort, le premier ministre Indira Ghandi avait ordonné un essai nucléaire en 1974. Le programme nucléaire indien nommé Smiling Boudha, jetait une lumière toute nouvelle sur le bouddhisme.

En 1998, l’Inde testait son nucléaire et le Pakistan en réponse, faisait détonner cinq de ses bombes. Naturellement, la BBC avait été choqué, trop choqué que l’Occident n’ait rien fait d’efficace pour endiguer la prolifération nucléaire. Le Pakistan, épaulé par la Chine et la Libye et probablement financé par les saoudiens, amoureux de l’alternative d’une bombe sur l’étagère qu’ils pourront importer au moment opportun pour se protéger contre toute agression iranienne.

En fin de comptes, l’Inde et le Pakistan possèdent des armes nucléaires et ils ne sont pas en guerre. Le Pakistan ferme régulièrement les yeux sur le terrorisme transfrontalier contre l’Inde, comme le font généralement les nations islamiques. L’inde est fortement impliquée en Afghanistan, dans le but de démembrer le Bangladesh de l’actuel Pakistan et dans divers actes sournois et infâmes contre le Pakistan.

Cette semaine, quatre navires de guerre (hi-tech) indiens ont visité le port de Haïfa. Pour quelles raisons ? Nul ne le sait. Mais aussi nul ne doute que le conflit imminent avec l’Iran et probablement avec l’Egypte y fut débattu. Quelques secrets technologiques furent éventuellement échangés et des plans coopératifs de guerre envisagés. Ils pouvaient bien entendu, le faire sur internet, mais la présence de quatre navires de guerre à Haïfa n’était-elle pas un signal au monde entier, comme le fut la surprenante visite de Poutin en Israël en ces récents mois, lorsqu’Obama avait ostensiblement évité une rencontre ?

Que signifient ces signaux ? Obama croit au déclin de l’Amérique, et pour s’en assurer, il s’attèle à sa concrétisation. La mer méditerranée, mare nostrum, comme l’appelaient les romains, mer américaine, élément crucial de la Pax Américana a protégé l’Europe, l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient, et reste ouverte au commerce mondial. Aujourd’hui, les russes y ont positionné dix navires de guerre et ont construit un port en Syrie à Tarse. La visite de Poutine n’est autre qu’une possibilité pour les russes de remplir le vide laissé par la négligence délibérée d’Obama.

L’Amérique n’a pas provoqué la Guerre Froide, contrairement au mythe libéral, elle a maintenu la Paix.

Et puisque les USA se retirent de l’Asie, de la Méditerranée, et peut-être d’autres continents encore, le monde se démène pour de nouvelles alliances. La menace nucléaire iranienne est un danger mortel des plus évidents. L’Egypte va chercher à s’équiper d’armes nucléaires, financées par l’Arabie Saoudite et importées du Pakistan, de la Chine et ou de la Corée du Nord. La Russie pêche dans des eaux troubles, dans son projet de bâtir une nouvelle OPEC pour y inclure les récents pouvoirs de gaz de schiste, y compris Israël et la Grèce (via Chypre). De cette façon, l’huile et le gaz russes peuvent être vendus à un prix monopolisé et la Russie pourra devenir le nouveau géant de pétrole et de gaz comme l’Arabie Saoudite.

En retirant ses armées, l’Amérique ne brisera pas par magie la paix… l’inévitable sera que les nations menacées de guerre commenceront à chercher de nouvelles alliances. Le Moyen-Orient n’est plus une sphère d’influence américaine, comme elle le fut depuis la défaite des soviétiques il y a quelques décennies. C’est le démantèlement des alliances régionales et aucun d’entre nous ne peut prévoir comment et où ces dominos vont chuter. Le monde se démène pour survivre mais aussi pour ses avantages.

Les temps changent, pas à la manière de Bob Dylan. Les Beatles étaient des pronostiqueurs nuls concernant l’ère du Verseau. La Pax Américana sabotée par la gauche politique et l’Islam radical (l’attaque du 9/11 y fait partie), toutes sortes de puissances nucléaires ambitieuses cherchent à s’imposer.

Que l’armada navale indienne visite Haïfa ne soit (si nous sommes chanceux) qu’un signal d’une nouvelle guerre froide – une guerre Jihad froide ??? Le conflit entre l’Inde et le Pakistan fait partie du consensus du Jihad initié par Mahomet. Le conflit entre Israël et l’Iran est aussi un Jihad. D’autres Jihad en pleine effervescence gangrènent le sud de la Russie (Tchétchénie), l’Indonésie, l’Asie du sud-est et la Chine.

Les USA et l’Occident continuent de jouer à l’idiot utile, mais ILS SAVENT, ILS SAVENT CE QUI SE PREPARE…

Il est largement estimé qu’Israël attaquera l’Iran très bientôt, usant des missiles conventionnels, des bombardiers à réaction et des armes électroniques.

Il existe évidemment une autre alternative : l’explosion d’une arme nucléaire du désert du Néguev, ou alors en collaboration avec d’autres pays, l’Inde ou autre, comme le fut par le passé en coopération avec l’Afrique du sud.

La politique mémorable d’apaisement d’Obama a rendu le nucléaire iranien inévitable. Le coup de semonce d’Israël ne fait que concrétiser la réalité. Un conflit nucléaire pourrait maintenir une guerre froide entre l’Iran et l’Egypte comme fut le cas des USA et l’URSS. Entre-temps, la défense antimissile sera perfectionnée. Un coup de semonce nucléaire pourrait bien retarder une guerre généralisée pendant quelques années, peut-être même des décennies.

Inconvénients chaudement débattus à Jérusalem : La BBC et le New York Times seraient hystériques… rien de neuf de toute façon. Un coup de semonce nucléaire israélien pourrait justifier et même accélérer la course de l’Iran, l’Egypte etc. vers le nucléaire, rien de neuf ici aussi… dans les pire des cas, cela fera revivre le boycott européen contre Israël.

Sommaire : L’Europe est aussi corrompue que l’est l’Organisation des Nations Unies – tigre en papier qui gronde en vain. Avec le crash de l’Euro, aucun pays d’Europe ne sera en mesure de négocier avec Israël… car ils pataugent dans d’énormes troubles financiers…

L’histoire nous apprend que les entretoises nucléaires réussissent à maintenir la paix au moins pendant soixante ans. Mais alors pourquoi les israéliens doivent-ils se risquer dans une attaque conventionnelle contre l’Iran avec le flic américain complètement ivre qui rythme le jeu, s’il y une solution aisée, nette mais radicale ?

 

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