Le conseiller de sécurité nationale iranien Saïd Jalili, s’est rendu à Damas entre le 6 au 7 août pour s’assurer que la Syrie frappera Israël et les cibles militaires américaines dans la région avec toutes ses forces, s’ils attaquaient l’Iran.
Assad est prêt à accomplir cette promesse mais a exigé en retour que Téhéran garantisse l’utilisation de toutes ses capacités militaires pour le sauver de toutes les tentatives militaires ou clandestines pour mettre fin à son règne.
Jalili lui a promis cette garantie. Il a également eu une conversation similaire avec le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah à Beyrouth.
Selon le site « Debka file, » qui cite une source américaine anonyme, les États-Unis et ses alliés discutent d’un scénario de guerre qui pourrait réunir 60.000 soldats qui se dirigeraient vers la Syrie pour sécuriser les sites chimiques et les armes biologiques après la chute du gouvernement d’Assad.
Il est prévu de liquider les forces de sécurité du gouvernement, a-t-il dit, et préserver les sites chimiques et biologiques vulnérables au pillage. Les E-U confirment que les sites n’ont pas été détruits par les bombardements aériens.
« Il n’existe aucun plan immédiat pour déployer des forces terrestres », a insisté la source. Ceci est juste un scénario du pire.
Des données militaires ont été trouvées dans cet exposé dans le but de préparer psychologiquement le monde à la perspective d’une guerre chimique.
Les forces spéciales américaines se sont déployées à la frontière jordano-syrienne et dans certaines bases en Israël et en Turquie contre une menace d’armes chimiques et biologiques. Les préparatifs militaires et médicaux sont mis en place. Des équipes de reconnaissance des pays potentiellement ciblés ont infiltré la Syrie. Ils sont à l’affût de tous les missiles chimiques déplacés dans des positions de tir.
Pour rappel, le dirigeant syrien peut également décider de transférer des explosifs chimiques au Hezbollah au Liban. Israël a averti qu’il empêcherait ce transfert.
Des préparations médicales sont également en place. Les États-Unis et la France vont mettre en place des établissements hospitaliers militaires en cas de blessures par arme chimique en Turquie et en Jordanie.
Les hôpitaux israéliens sont en état d’alerte et les services d’urgence fortifiés sont prêts pour les patients.
Mardi 14 août, des unités de Tsahal ont entrepris une série d’exercices d’attaque chimique dans les villes du district du Nord vers Afula, à 52 kilomètres à l’est de Haïfa et à 110 kilomètres au nord de Tel-Aviv.
Les soldats participant aux exercices portaient les nouvelles combinaisons anti-contamination.
A Tel-Aviv, la mairie a annoncé que les places de parking souterrain seraient disponible en cas d’urgence comme les abris pour un maximum de 850.000 personnes.
En attendant les avions syriennes ont bombardé pour la première fois Azaz non loin de la frontière turque, dans le but de raser la ville syrienne. Plus de 80 personnes ont été tuées et il y a eu 150 blessées. Les rebelles de l’Armée syrienne avaient utilisé Azaz comme poste de commandement et plate-forme logistique pour la bataille d’Alep .
Le dirigeant syrien a également mis en garde Ankara, si les Turcs utilisent les FIM-92 Stinger, des missiles anti-aériens fournis à la FSA.
DEBKA-Net-Weekly rapporte que l ‘armée de Assad est plus que jamais résolue à combattre les rebelles.