L’accusation de Jérusalem a annoncé en fin de semaine un défaut de preuve lors d’une enquête sur une fausse allégation dans l’achat de bâtiment « Rachel et Leah » à Hevron.
Tandis que les propriétaires légitimes juifs de Beit Hamachpela à Hebron,on repris leur batiment il y a une semaine, le bâtiment de Beit Rachel V’Leah est vacant et, en fait, les FDI ont soudain fermé les portes pour empêcher les propriétaires d’entrer.
Selon un rapport publié à Makor Rishon ce vendredi, l’édifice de Rachel et Leah a été acheté par l’Association Harhivi à un Arabe d’Hebron nommé Za’atri. Il y a un an, lorsque les propriétaires juifs ont tenté d’entrer dans la propriété, ils ont été expulsés sur un ordre du gouvernement Netanyahu et une enquête sur la vente a été lancée.
Le vendeur, Za’atri, a trouvé un abri dans la maison de l’avocat de l’association, Doron Nir-Tzvi, et ils ont envisagé de le faire partir avec sa famille à l’étranger, afin de les protéger du bras long de l’agence de sécurité préventive de l’Autorité palestinienne.
La loi selon l’AP interdit de vendre des terres aux juifs et plusieurs propriétaires et courtiers arabes ont été torturés et exécutés pour avoir violé cette loi raciste.
Finalement, l’AP a réussi à mettre la main sur Za’atri, qui, pour se sauver de la peine de mort, a déposé une plainte auprès de la police israélienne contre les acheteurs juifs, affirmant qu’ils ont falsifié les documents de vente.
Mais lorsque les responsables de l’organisation juive de Harhivi se sont présentés pour un interrogatoire, ils ont présenté à la police les documents d’achat originaux ainsi qu’une documentation vidéo de la clôture du contrat, où Za’atri est vu effectuer la vente sans preuve de contrainte.
L’AP, qui tient toujours Za’atri derrière les barreaux, a refusé qu’il soit interrogé par la police israélienne, ce dernier recommandant, en janvier, de clore l’affaire faute de preuves. Mais l’Accusation a refusé de clore l’affaire sans avoir à interroger Za’atri.
Il s’avère, selon Makor Rishon, que la police israélienne et l’agence de l’AP qui risque de l’exécuter, se sont réunis avec Za’atri et l’ont interrogé au sujet de la vente – ce qui a amené le pauvre homme à être incriminé lui-même en présence de ses bourreaux.
La député Nurit Koren (Likoud) a écrit au ministre de la Sécurité publique, des Affaires stratégiques et le ministre de l’Information Gilad Erdan (Likoud) après l’incident devenu public: «Comment est-il possible que les autorités israéliennes d’enquête collaborent avec l’Autorité palestinienne pour interroger un détenu dont le seul crime est qu’il a vendu des biens immobiliers aux juifs?
« Pourquoi Israël a-t-il livré Za’atri à l’AP lorsqu’il est clair que la peine pour son action est la peine de mort? » a ajouté Koren.
La police israélienne a répondu qu’il fallait interroger Za’atri, qui était la personne clé dans l’enquête. La police a également noté qu’ils n’avaient pas livré Za’atri à l’AP, mais que l’interrogatoire a eu lieu dans une installation de l’AP.