Les incidents entre les militants du Hezbollah et les soldats des FDI près de la frontière libanaise sont depuis longtemps devenus une routine. Mercredi, un journaliste de la chaîne Channel 2 a visité près de la frontière entre Israël et le Liban et a documenté l’une de ces rencontres avec des agents du Hezbollah. S’arrêtant près de la clôture à un point surplombant le village d’Ayta Ash Shab, le journaliste fut immédiatement récompensé par une vue des hommes du Hezbollah arrivant pour photographier et observer les visiteurs, debout à quelques mètres de la clôture.

Le véhicule du Hezbollah était stationné directement en face des caméras de télévision, enregistrant quiconque s’approche. Les armes des agents sont restés à l’intérieur du véhicule et les hommes étaient habillés en civil, apparemment sans signe distinctif, mais immédiatement ils ont commencé à filmer le groupe du côté israélien, et même à siffler pour que les visiteurs regardent leurs caméras. Ils enquêtent sur tout ce qui se passe de l’autre côté de la frontière.

De longues minutes passent, et ils ne s’éloignent pas. Soudainement, l’un d’entre eux arrive et touche la barrière – générant sciemment cet incident mini-international que tout le monde avait anticipé. Une force de Tsahal est précipitée sur les lieux. C’est une procédure de routine, et le but de l’armée est de garder l’ennemi loin de la barrière.

La patrouille de Tsahal se positionne directement devant les agents du Hezbollah, s’assurant qu’ils ne s’approchent pas de la barrière et tentent de la saboter, mais en montrant surtout sa propriété sur cette minuscule portion de territoire. Chaque pouce de celui-ci. Tout cela fait partie d’une lutte continue pour la souveraineté le long de la clôture. Cela ne cesse pas même pour une minute.

Les soldats israéliens exécutent un protocole d’enlèvement de routine, défiant le Hezbollah pendant quelques minutes tendues jusqu’à ce que les terroristes clignotent d’abord et partent.

Selon le rapport, le Hezbollah est toujours habillé en civil ou en tant qu’employé de la réserve naturelle voisine. Ils se rapprochent toujours de la clôture – recueillant des renseignements sur les activités et la logistique de Tsahal, à utiliser dans la prochaine confrontation inévitable.

Les hommes du Hezbollah ne prêtent aucune attention aux artisans de la paix de la FINUL, dont le travail consiste à empêcher ce genre d’incident.

Et ainsi, c’est ainsi qu’il se trouve au bout de la carte longue et étroite d’Israël, de petits incidents continus de rivalité territoriale, alors que, pour le moment, personne ne veut briser le silence.