Le discours de haine de Abbas contre le monde a Ă©tĂ© condamnĂ© : « Il agit comme s’il n’a rien Ă  perdre »

Une source importante dans l’entourage du Premier ministre Netanyahu, en visite en Inde, rĂ©pond au discours de haine d’Abu Mazen, la veille contre les Etats Unis, IsraĂ«l mais aussi l’Europe :

‘C’est une perte personnelle et politique. Il agit comme s’il n’a rien Ă  perdre.’ selon la source proche de Netanyahou suite aux propos gravissimes du prĂ©sident de l’AutoritĂ© palestinienne, le prĂ©sident Mahmoud Abbas, au cours de laquelle il a maudit le PrĂ©sident et lui a souhaitĂ© d’ĂȘtre dĂ©truit.

Pendant ce temps, l’agence de presse palestinienne a retirĂ© les mots de malĂ©diction contre Trump du discours d’Abou Mazen.

Hier, le prĂ©sident Mahmoud Abbas a parlĂ© lors d’un conseil de l’OLP Ă  la suite de la reconnaissance des Etats-Unis envers JĂ©rusalem comme capitale d’IsraĂ«l et a attaquĂ© le prĂ©sident Trump, mais aussi les israĂ©liens et les EuropĂ©ens.

« Ils veulent faire immigrer ici tous les Juifs d’Europe et prĂ©server les intĂ©rĂȘts des EuropĂ©ens dans la rĂ©gion. Ils ont demandĂ© aux Pays-Bas, qui a la plus grande flotte du monde, de transfĂ©rer les Juifs, ici, en Palestine. » a accusĂ© Abu Mazen dans le contexte de la DĂ©claration Balfour.

 » IsraĂ«l est un projet colonial qui n’a rien Ă  voir avec les Juifs. Trump, qui a annoncĂ© son intention de couper l’aide aux Palestiniens ».

« Je vois un tweet sur Twitter », a dĂ©clarĂ© M. Abbas, « Nous ne donnerons pas d’argent aux Palestiniens parce qu’ils refusent de nĂ©gocier ». « Que ta maison soit dĂ©truite », maudit-il Trump. « OĂč m’as-tu offert cela ? Au tĂ©lĂ©phone ? À la tĂ©lĂ©vision ? « 

Abbas continua sa diatribe en insistant : « JĂ©rusalem est notre capitale Ă©ternelle, quoi qu’il arrive. C’est pour cette raison que nous sommes rĂ©unis ici  pour le dĂ©fendre. Nous sommes dans une position sensible. Que pouvons-nous faire de compromis plus tard ? L’état lui-mĂȘme ? Abu Dis comme capitale ? Avaient fini. Ici nous restons ».

« Nous ne ferons plus les erreurs du passĂ© – de 1948 et 1967 -. JĂ©rusalem et Al Aqsa, dont parlait Mohammed, sont l’un des lieux les plus sacrĂ©s aprĂšs La Mecque et MĂ©dine.

Abou Mazen a poursuivi : ‘Nous n’accepterons pas les accords que les Etats-Unis nous prĂ©senteront, ni sa mĂ©diation aprĂšs le crime qu’il a commis contre JĂ©rusalem. Nous n’accepterons pas d’ĂȘtre une autoritĂ© sans autoritĂ©. JĂ©rusalem a Ă©tĂ© retirĂ© de la table par le tweet de M. Trump ‘, poursuit Abu Mazen.

 » Nous ne quitterons pas nos villages. C’est notre pays. Nous n’acceptons pas les commandes de quiconque. Nous adhĂ©rons Ă  notre peuple, notre terre. Nous disons Ă  Trump : Nous n’accepterons pas son plan. L’affaire du siĂšcle est devenue la gifle du siĂšcle. »

« L’actuel ambassadeur amĂ©ricain Ă  Tel Aviv David Friedman dit qu’il n’y a pas d’occupation. Qu’IsraĂ«l construit sur sa propre terre. Il a demandĂ© au DĂ©partement d’Etat de s’abstenir d’utiliser le mot «occupation». Ils m’ont demandĂ© de le recevoir. J’ai dit : ‘Lui ? Non, je ne vais pas le recevoir. Pas ici, pas Ă  Amman et pas Ă  Washington


« Nous continuerons le dialogue avec les IsraĂ©liens parce que c’est utile.   Certains dans le public israĂ©lien sont en faveur de la paix et certains s’y opposent. Je l’ai toujours soutenu dĂšs 1977 lors de la rĂ©union du Conseil national au Caire. Avec qui voulons-nous la paix ? IsraĂ«l. MĂȘme si (le Premier ministre Benjamin) Netanyahu ne l’est pas. « 


RĂ©daction francophone Infos Israel News pour l’actualitĂ© israĂ©lienne
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