Les sources européennes ont offert à l’organisation terroriste une proposition de grande portée, dans laquelle les Etats assumeront la responsabilité de gérer les affaires humanitaires et de payer les salaires des fonctionnaires dans la bande de Gaza.

Dans le contexte de la crise économique et du droit humanitaire dans la bande de Gaza, l’Europe offre au Hamas une solution de grande envergure à la crise : les pays européens assumeront la gestion des affaires de l’humanitaire et le paiement des salaires aux fonctionnaires de la bande de Gaza à condition que la Hamas stoppe la lutte violente contre Israël pendant une période prolongée de cinq ans, au moins. Cependant, le membre du bureau politique du Hamas, Mahmoud al-Zahar, a démenti à la télévision Al-Quds que le Hamas avait accepté toute proposition européenne et a déclaré que « notre peuple n’est pas mort de faim ».

Bien que l’idée de la réhabilitation économique et humanitaire de la bande de Gaza en échange de l’abandon de la violence et le terrorisme par le Hamas n’est pas nouveau, cette offre unique en ce sens implique de donner un pouvoir complet à l’organisme européen dans la bande de Gaza. Cette offre alléchante permettra au Hamas, une allocation de cette aide économique dans les domaines de la santé, l’éducation, le développement et l’administration publique directement par l’organisme européen, plutôt que par l’Autorité palestinienne sous la direction d’Abou Mazen comme ce fut le cas avant. En outre, l’organisme en question sera transféré à l’autorité de recouvrement des impôts qu’Israël collecte actuellement pour l’Autorité palestinienne.

Le Hamas, dit-on, étudie la proposition et n’y a pas encore répondu. Les détails fournis dans le rapport sur la poursuite des efforts de médiation égyptiens concernant la réconciliation palestinienne, peut renforcer l’hypothèse selon laquelle le Hamas peut avoir une monnaie d’échange avec l’existence d’Abu Mazen d’une option européenne pour la reconstruction de Gaza.

Ainsi, lors des pourparlers tenus à Gaza il y a deux jours, le Hamas a refusé d’accepter les demandes d’Abbas par les médiateurs égyptiens, de céder le transfert des pouvoirs de sécurité, juridiques et fiscaux (c.-à-la perception des impôts locaux) dans la bande de Gaza à l’Autorité palestinienne comme condition de la réconciliation.

Le Hamas a également insisté sur le fait que la délégation doit encore discuter de la question la semaine prochaine au Caire avec la présence de membres du bureau politique du mouvement au Qatar et au Liban, et non du leadership du mouvement dans la bande de Gaza.