Une source politique a déclaré qu’Israël exigeait que l’Iran retire ses forces de toute la Syrie et qu’Israël ait une pleine liberté d’action pour agir contre l’accumulation militaire iranienne en Syrie. L’ambassadeur de Russie auprès des Nations Unies a confirmé hier que les deux pays avaient conclu des accords.

En Israël, les rapports sur les ententes avec la Russie sont réfutés. Une source diplomatique a déclaré ce soir (samedi) que les entretiens cette semaine entre le Premier ministre Benjamin Netanyahu et le président russe Vladimir Poutine et le secrétaire d’Etat américain Mike Pompeo, Netanyahou a souligné que     l’Iran devrait sortir de la Syrie, et qu’Israël conservera la pleine liberté d’action contre la consolidation de l’Iran militairement en Syrie dans son ensemble.

La source russe a déclaré hier dans le journal quotidien « Asharq Al-Awsat » publié à Londres, que la Russie a donné à Israël le « feu vert » pour agir en Syrie, à condition qu’aucun préjudice ne touche les centres du gouvernement syrien.

Des sources diplomatiques occidentales ont déclaré aujourd’hui que les États-Unis ont exprimé des réserves au sujet des accords entre Israël et la Russie en ce qui concerne le retrait du Hezbollah du sud de l’Iran et de la Syrie, et le retour de l’armée syrienne à la frontière israélienne selon le journal Al-Sharq Al-Awsat. Selon le rapport, la réticence américaine découle d’une volonté des États-Unis de continuer à faire pression sur le président syrien Bachar el – Assad.

Rappel, le ministre de la Défense, Avigdor Lieberman, a critiqué la Russie mercredi en ce qui concerne le retour du contrôle de l’armée d’Assad en Syrie le long de la frontière avec Israël. Le représentant russe a confirmé hier que l’accord de retrait était en effet les forces iraniennes et les combattants du Hezbollah à la frontière syro-israélienne. Lors d’une conférence de presse hier, l’ambassadeur russe auprès de l’ONU a posé des questions sur les rapports du plan en cours d’élaboration au sud-ouest en Syrie et le retour des troupes du président syrien Bachar al – Assad à la zone frontalière avec le consentement d’Israël, à condition qu’ils aient le contrôle sans troupes iraniennes et les combattants du Hezbollah.

« Si je comprends bien, un accord a été conclu », a déclaré le journaliste turc. « Je ne peux pas dire si l’accord est déjà mis en œuvre, mais les parties impliquées dans la réalisation de l’accord sont satisfaites. Et si cela n’a pas encore eu lieu sur le terrain, cela arrivera dans un proche avenir. « 

Mercredi, un groupe syrien de défense des droits humains a rapporté que les forces iraniennes et les combattants du Hezbollah se préparaient à un retrait du sud de la Syrie. Selon le rapport du commissaire du Centre syrien pour les droits de l’homme, basé à Londres, les conseillers iraniens et les combattants du Hezbollah quittent les provinces de Deraa et Quneitra près de la frontière avec Israël. Le site a rapporté que le ministre russe et Avigdor Lieberman et son homologue russe ont conclu que les forces iraniennes et le Hezbollah se retiraient, en échange duquel Israël n’interviendrait pas contre les forces d’Assad qui luttent contre les rebelles.

Dans une interview publiée cette semaine par le réseau de RT russe, le président syrien Bashar Assad a évoqué la tension avec Israël. À la lumière de la préoccupation d’Israël concernant l’établissement des forces iraniennes en Syrie et de la demande russe de ne laisser que des soldats syriens à la frontière israélienne, Assad a nié que des combattants iraniens se trouvaient dans son pays. Selon lui, seuls des officiers iraniens en Syrie aident l’armée syrienne. « L’Iran nous aide, mais nous n’avons pas de forces iraniennes, nous n’en avons jamais eu, nous n’aurions pas honte de dire que nous avons, comme nous avons invité les Russes, nous aurions pu inviter les Iraniens », a déclaré Assad.