Aujourd’hui, le gouvernement espagnol entend «recouvrer la mémoire de l’Espagne qu’on a fait taire» et entamer «une procédure pour des retrouvailles», a déclaré le ministre de la Justice, Alberto Luiz-Gallardon, le 22 novembre 2012.
Un nouveau mécanisme légal va donc «faciliter les aspects légaux du processus d’acquisition de la nationalité espagnole par les citoyens sépharades de la diaspora».
Aux termes d’un nouveau mécanisme juridique, il sera considéré que la condition de séfarade, membre d’une communauté juive d’un pays méditerranéen en dehors Israël, est «en elle-même une circonstance exceptionnelle qui donne droit à la nationalité (espagnole, NDLR) indépendamment du lieu de résidence du demandeur», a expliqué le ministre.
Le candidat devra toutefois démontrer des liens objectifs avec l’Espagne, «que ce soit par les noms, la langue familiale, la descendance directe, ou un lien de parenté collatéral», avec des séfarades auxquels la nationalité espagnole a déjà été accordée.
Difficile toutefois d’établir le nombre de personnes qui pourraient profiter de la procédure. On compterait aujourd’hui plusieurs centaines de milliers de locuteurs du dialecte judéo-espagnol, le ladino.
L’Espagne a publié la première liste de noms qui sera utilisée pour donner la citoyenneté aux juifs séfarades.
Voici la liste des 5.220 noms de famille séfarade qui pourront acquérir la nationalité espagnole.
Cette liste de noms est aussi un moyen pour trouver des héritages et une nationalité européenne.
Selon la loi espagnole, les personnes ayant ces noms sont juifs et appartiennent à un organisme communautaire reconnu admissible à la citoyenneté.
Pour plus de renseignements, vous pouvez poser directement vos questions sur le site source de cette information en Espagne : http://diariojudio.com/contactanos.html