Avant chaque nouvelle année en Israël, les sapins de Noël sont installés devant les devantures de magasin. La plupart des propriétaires sont des russes qui se sont dit « juifs » ou « laics » avant d’entrer en Israël et qui sont redevenus « non juif » apres leur alya en Israël.

La grande communauté Russe a tendance à se sentir de plus en plus à l’aise et chaque année, les résidents israéliens dont la plupart sont Juifs se retrouvent devant des sapins de Noël dans l’espace public, ce qui provoque des disputes entre les gens sur la véritable identité Juive de ce pays.

Ce n’est que ces deux dernières années que le Nouvel An des rapatriés de l’ex-URSS a été reconnu comme une «coutume folklorique» et quiconque souhaite la célébrer peut même prendre un jour de congé en vacances. Bien sûr, le sapin de Noël du XIXe siècle était un symbole de Noël en Europe, mais à l’époque soviétique, il avait été décidé de le changer pour une autre date afin de ne pas priver les enfants de la fête traditionnelle.

En Israël, les arbres de Noël sont en sécurité à Jérusalem, car il y a beaucoup de pèlerins chrétiens, à Jaffa, Haïfa et d’autres villes, où les Arabes chrétiens constituent une grande partie de la population.

Mais même là des conflits éclatent. Par exemple, un nouveau scandale à Haïfa a débuté cette année après la présence d’une croix au sommet du sapin. Habituellement, cela n’est pas coutume de le faire, mais étant donné que Hanouka et le croissant arabe se tiennent à côté de l’arbre, le bureau du maire a voulu souligner qu’il s’agissait d’une célébration de toutes les communautés de Haïfa.

Le député du conseil municipal de Rishon-le-Sion, Alon Belan, dont les parents sont originaires d’Ukraine, a proposé de mettre le sapin dans la ville. Les députés religieux s’y sont immédiatement opposés et ont déclaré que de tels sapins étaient pour Israël insultant et étranger.

Mais à Ashdod, avant le début du scandale, le sapin de Noël est néanmoins apparu dans le centre commercial Big Fashion. Le maire adjoint de la faction Shas a appelé cela une «honte et provocation» et a appelé à la levée immédiate de l’arbre.

Les activistes russophones tentent de se justifier jusqu’à présent, à savoir que cet arbre de Noël n’a rien à voir avec Noël.