Lors de sa visite au Brésil, Benjamin Netanyahu a donné une conférence de presse lundi à Rio de Janeiro, où il a parlé de politique intérieure.
Dans son communiqué de presse, il a indiqué qu’il ne démissionnerait pas s’il était inculpé dans des affaires qui font actuellement l’objet d’une enquête: «Les gouvernements sont renversés dans les urnes. Peu importe depuis combien de temps, depuis 1996, ils m’ont expliqué que je devais démissionner, les citoyens d’Israël ont pris une décision différente. »
En outre, il a exprimé sa position concernant les accusations portées contre lui pendant la campagne électorale: «Imaginez, le Premier ministre sera inculpé, cela affectera les résultats des élections et il s’avérera ensuite que toutes les accusations seront fausses. Je pense que c’est une ingérence flagrante dans la démocratie. »
Le parti « A-Yamin A-Hadash » (« Nouveaux droits ») d’Ayelet Shaked et de Naftali Bennet a été attaqué par le chef du Likoud: Premièrement, ce parti a pour but d’écraser les voix de la «droite» pour que certaines d’entre elles ne brisent pas la barrière électorale. Deuxièmement, on ne sait pas ce qu’ils vont faire de leur voix. Qui va les rejoindre? Yair Lapid change facilement de droite à gauche et inversement. Si vous voulez un gouvernement « juste », placez le Likoud en premier lieu. Je vais construire un gouvernement basé sur la coalition existante. »
Il doute qu’il soit capable de former une coalition avec Beni Ganz puisqu’il n’a pas encore décidé de ses opinions politiques.
Peu de temps avant la conférence de presse, Benjamin Netanyahu a annulé des interviews programmées avec des chaînes israéliennes sans explication.
Les politiciens ont déjà réussi à réagir violemment au discours.
Yair Lapid a déclaré que les discours de Netanyahu montraient qu’il « avait perdu les freins » et constituait une faillite morale.
Tamar Zandberg, président du Meretz, était également ému: « Netanyahu ne démissionnera pas, même si ses collaborateurs vont en prison. »
Le député Sheli Yakhimovich («camp sioniste») a qualifié de «impudent» la déclaration de Netanyaku: «C’est un défi pour la démocratie israélienne, les lois et les branches du gouvernement.