La parasha de cette semaine, Bo, contient la suite de l’histoire de l’exode du Juif d’Egypte. Les versets relatifs à cette section ont été cités par l’auteur de la haggadah de Pessa’h à propos de la section des «4 fils».

Le méchant fut placé immédiatement après le fils sage pour nous rappeler, d’abord et avant tout, que nous ne devons pas nous « laver les mains  » du fils méchant ; qu’il est de notre devoir de l’aider autant que les deux autres : l’ignorant et le jeune.

Deuxièmement, qu’il y a une bonne possibilité, sinon une certitude, que nos efforts ne seront pas vains. Chaque Juif, quelle que soit sa situation présente, devrait être  » invité  » à la table du Seder et mêlé à la discussion.

Mais qui peut le faire ? Qui peut influencer le fils méchant ?
Certainement pas le Simplet ni celui Qui ne sait pas demander.
Seul le Sage peut le faire par une approche avisée, par la compassion et l’amour. C’est pourquoi le fils méchant fut placé immédiatement après et près du fils Sage.

On peut se demander : pourquoi alors la réponse si dure de la Haggadah « S’il était là-bas, il n’aurait pas été libéré » ?

La réponse est : c’est vrai ; là-bas, en Egypte, il n’y avait aucun espoir pour lui, parce que la Torah n’avait pas encore été donnée.

Avant que la Torah ne soit donnée, le Méchant se serait exclu de lui-même du reste du peuple Juif. Mais maintenant, la situation est tout à fait différente. Depuis que la Torah fut donnée au Mont Sinaï, chaque Juif a une part dans la Torah ; nul ne peut la lui prendre, pas plus qu’il ne peut lui même se libérer de son engagement et de son association envers le peuple juif et envers le judaïsme.

Qu’importe l’état où il se trouve, il est notre frère et nous devons l’aider à devenir un juif attaché à la Tradition.

Source

Pour l’élévation des Ames de Louise Yoheved Bat Noira Shoshana et Adina Gilda bat Louise Yoheved