Samedi, les gardes-frontières jordaniens ont refusé de laisser entrer un groupe de touristes israéliens dans la zone frontalière de Naharaim, officiellement appelée «l’île de la paix». Les démarches hostiles du pays voisin ont été rapportées par tous les médias israéliens centraux.

Selon l’un des protocoles additionnels au traité de paix entre Israël et la Jordanie, Israël a reconnu la souveraineté de la Jordanie sur deux zones frontalières de terres agricoles (Naharayim et Zofar) et la Jordanie, en retour, a cédé ces terres à Israël pendant 25 ans.

Le 21 octobre, un an avant l’expiration du mandat de 25 ans, le roi Abdallah II a annoncé que la Jordanie ne comptait pas renouveler le bail et qu’en octobre 2019, Israël était obligé de restituer les territoires frontaliers. Le ministre jordanien des affaires étrangères, Ayman Al-Safadi, a expliqué qu’il n’y aurait pas de négociations avec Israël sur la possibilité de prolonger le bail. Amman est prêt à discuter uniquement du mécanisme technique permettant de mettre fin au contrat. Cependant, Israël continue d’exprimer l’espoir qu’il sera possible de convaincre ses voisins de laisser l’attraction touristique de Naharaim pour les deux pays.

Le président du conseil régional, Emek a-Yarden, Idan Greenbaum, a déclaré que « l’île de la paix » devait rester le symbole du bon voisinage entre les deux pays.  » Mais les autorités jordaniennes ne parlent que de « défendre les intérêts nationaux » et font preuve d’un désintérêt pour le « bon voisinage ».

A ce même endroit, plusieurs écolières juives ont été tuées par un soldats jordanien lors de tirs massifs.

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