Au début du vote, Reuven Rivlin a appelé les citoyens israéliens à s’acquitter de leurs obligations civiques.
«Le jour des élections est un jour de démocratie. Le jour de la réalisation de notre droit de contrôler notre destin, en tant que citoyens égaux en droits et partenaires politiques.
La démocratie ne va pas de soi, pas plus que la capacité de l’État à conserver son caractère démocratique : l’indépendance des institutions gouvernementales et l’engagement en faveur de l’égalité civile et de l’égalité devant la loi. Il suffit de regarder nos voisins et certains autres pays du monde pour comprendre que le droit d’un citoyen de façonner sa vie repose sur le travail acharné.
La liberté de choix ne se limite pas au vote, elle nécessite un régime démocratique dans lequel la concur-rence est libre pour le cœur et la voix du citoyen. La liberté de choix nous incite à prendre part à la résolution des problèmes qui se posent à nous, à connaître les positions des candidats, à écouter, à convaincre et à être convaincus.
La force de l’État d’Israël ne va pas non plus de soi. La société israélienne est complexe et diverse, tendue et controversée. C’est une société dans laquelle Juifs et Arabes, peuples ultra-orthodoxes et laïques, de droite à gauche, partagent un destin commun.
Dans une telle réalité, l’existence d’une société démocratique forte et qui fonctionne est un exploit, dont on ne peut nier la grandeur. C’est un miracle. Mais, avec un sentiment de satisfaction, nous nous trouvons maintenant devant un miroir et nous nous demandons : répondons-nous au défi posé par la société israélienne ?
Dans la réalité israélienne, il est très tentant d’offrir un monde dans lequel il n’y a que du noir et du blanc : deux camps opposés, «nous» et «eux», à droite et à gauche. En pratique, composer avec la réalité israélienne – économique, politique et civile – est une tâche complexe et délicate. Nous croyons en la justice de notre chemin et en son importance, mais nos amis membres de l’autre camp croient également en la justice de leur chemin.
Nous sommes tous dans le même bateau. Demain, nous nous réveillerons tous avec nos voisins, nos amis du camp, ainsi que ceux qui partagent avec nous. Nous devons nous rappeler de l’unification, pas seulement de la division. Je souhaite que le jour des élections et, bien sûr, après cela, nous nous souvenions que notre force réside dans la responsabilité commune.
Sortez pour voter. «
