Lentement mais sûrement, il est clair pour les Iraniens que leur présence en Syrie, ainsi que leurs mandataires, est un sujet qui n’est pas seulement combattu par l’Occident, dans le cadre de la réhabilitation de la Syrie après huit années de guerre civile.

Il a donc été décidé en Iran, il y a bien longtemps, de recruter des jeunes hommes syriens, qui doivent faire partie de milices armées locales qui seront ensuite financées et entraînées  par les Iraniens et qui deviendront leurs agents, avec l’accord du régime syrien.

Le recrutement de résidents syriens a déjà connu un succès considérable dans tout le sud de la Syrie et les Iraniens ont demandé au Hezbollah d’utiliser un modèle de recrutement similaire le long de la frontière libano-syrienne, en mettant l’accent sur la zone adjacente au nord du Liban, non seulement pour protéger les villages chiites du Hezbollah dans la région mais permet-tre également aux forces du Hezbollah de circuler librement entre le Liban et la Syrie.

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Le projet de recrutement de volontaires syriens dans le secteur contre le nord du Liban a été confié à Hashim Safi a-Dan, chef du bureau exécutif du Hezbollah et connu comme le numéro deux de l’organisation après le secrétaire général Nasrallah.

Safi al-Din a immédiatement commencé mettre en place ce système et de diriger un nouveau centre de recrutement dans la ville frontalière libanaise pour recruter des membres des villages syriens dans les villes voisines.

Afin de tenter d’augmenter le nombre de recrues au sein des forces du Hezbollah, dont les rangs ont considérablement diminué à la suite des combats en Syrie et de la crise économique qui a contraint l’organisa-tion à réduire considérablement les salaires des combattants, Hajar Taher Alarnoum a été nommé directeur du bureau de recrutement dans la région libanaise d’Al-Baa’a.

Compte tenu de ce qui précède, il semble que les Iraniens voient un objectif stratégique : exercer une influence déterminante sur toutes les zones frontalières de la Syrie avec l’Iraq et le Liban afin de garantir le bon fonctionnement du pont terrestre prévu entre Téhéran et les rives de la Syrie et du Liban et œuvrer de manière coordonnée à la réalisation de cet objectif.